Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Combler les faiblesses [Aïka]

Kobalt
Carnage de l'Éphèmère
Carnage de l'Éphèmère

Fiche de personnage
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Jeu 28 Avr - 0:30


Je suis faible et brisé, mais jamais je ne le dirais
KOBALT & AÏKA



J'avançais dans la forêt aux pendus. L'ombre d'une ombre. L'ombre de moi-même. J'avançais entre les pierres moussues que je connais par cœur. Je progresse avec ces corps au dessus de ma tête. Elle n'est pas loin, la tanière de Manithil. Là où sont mon frère et ma sœur. Mais je n'ai pas le droit d'y aller, de m'y rendre. Enfin, le droit. Je pourrais le faire. Mais je serais chasser par ses aboiements, elle risquait de faire peur aux petits. Moi aussi, je risquais de leur faire peur. Je ne voulais pas leur laisser ce souvenir. Je dois leur ramener leur père. Ils ne doivent pas manquer de père, comme j'ai pu en manquer. Non. Non, je ne laisserais pas une chose comme celle-ci arriver à nouveau.
Une odeur de plante me fit tourner la tête, alors que j'avance, lentement. Ce n'était pas la tanière de Manithil, c'est une autre tanière. Oui. J'approche du couloir de pierre, le pas lourd. L'odeur d'une louve flotte dans l'air. Une guérisseuse sans doute. Comme Mambo. Comme Ewanella. Je pousse un léger grondement, avant de me glisser à l'intérieur. Au pire est-elle là, au pire, elle ne l'est pas, et je me coucherais sur le sol en attendant son retour.
Finalement, je remarque sa silhouette dans l'une des salles. J'articulais entre mes crocs.

- Bonjour, guérisseuse. J'ai besoin de tes services...

J'observais l'endroit. Assez grand, à l'abri et protéger du mauvais temps. Un lieu parfait pour se cacher, au cas-où.

- J'aurais besoin de plantes pour me détendre. Peu importe ce que tu as, tant que c'est efficace, je le prendrais. Si tu as besoin de nourriture, je t'en donnerais en échange.

Simple, clair, concis, efficace. Oui, j'ai besoin de quelque chose pour me faire lâcher prise, où je vais devenir fou. A moins que je ne le sois déjà au fond de moi. Oui; je le suis déjà, je ne fais que me mentir à moi-même. J'observe la louve, un instant, mon regard glacé comme la banquise, de la même couleur, coulant sur son pelage.




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Jeu 28 Avr - 2:07

Une visite à l'improviste.

Feat. Kobalt


J'étais épuisée. Même si j'étais restée toute la journée dans ma tanière, j'avais quand même travaillé fort. À placer ci et là dans la troisième place mes herbes de guérison. J'en avais déduis aux peu de provisions qu'il me restait que j'allais bientôt devoir partir à l'aventure en espérant pouvoir augmenter mes stocks. On ne sait jamais quand on pourrait avoir un patient, si il nous manque des plantes, on est mal sur le coup. Un frisson me traversa soudainement le corps, j'avais un mauvais pressentiment.

Un bruit de pas retentit alors à mes oreilles, un loup, j'en étais sûre! Mes oreilles tressaillirent alors vivement et je me retournai afin de faire face à l'entrée de la salle, d'un air joyeux. C'est à ce moment qu'un bruit retentit dans mes oreilles:

- Bonjour, guérisseuse. J'ai besoin de tes services...

Le loup semblait curieux, il regardait une fois à gauche une fois à droite. Il était en train d'examiner ma tanière. Avant même que je ne puisse répondre, un autre bruit me parvint:

- J'aurais besoin de plantes pour me détendre. Peu importe ce que tu as, tant que c'est efficace, je le prendrais. Si tu as besoin de nourriture, je t'en donnerais en échange.

Je restais figée sur place, comme une statue de glace! Il ne me restait en stock seulement deux graines de pavot et trois toiles d'araignée! Rah! Je lâchais alors un grondement sans vraiment m'en rendre compte. Je suivis celui-ci de parole mielleuse:

- Entre dans la deuxième salle et attends moi sur une des couches, je reviendrai avec ce qu'il faut, puisque, je n'ai pas ce dont j'ai besoin pour te soigner.

J'envoyais un hochement de tête approbateur au mâle, tout en me dirigeant vers la sortie d'un pas pressé.

Kobalt
Carnage de l'Éphèmère
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Jeu 28 Avr - 12:04


Je suis faible et brisé, mais jamais je ne le dirais
KOBALT & AÏKA



La louve me toisait de bas en haut, m'analysait. Qu'espérait-elle trouver en me regardant de cette manière? Pensait-elle pouvoir voir mes blessures? Non, elles sont invisibles, profondément ancré au fond d'un cœur meurtri. Fracassée, mon âme l'était. Mais c'était pour le meilleur. Je n'avais aucun regret à vivre de cette manière. Non, je n'ai aucun regret à être ainsi. Si, j'en ai. Mon esprit est bien trop flou. Mon esprit est bien trop fou. Alors qu'elle me demande de me diriger dans une autre salle, le temps qu'elle aille chercher de quoi me satisfaire, je gonfle légèrement le poil, découvrant très sommairement les crocs.

- Ne prends pas cette peine. J'ai besoin de quelque chose, maintenant, tout de suite. As-tu du pavot? Des graines?

C'était certes un anti-douleur, de mémoire. Mais il s'agit aussi d'une plante aux vertus assez relaxante. Oui, une forme de drogue, je crois. Je barrais la route à la guérisseuse. Elle pouvait en avoir en stock. Elle devait en avoir. Je me sens à bout de nerfs. Quand vais-je nouveau craquer? Quand vais-je encore causer un désastre, un carnage de mes propres pattes. J'ai besoin de ces plantes. Même si je dois en finir malade et dépendant, j'en ai rien à faire...




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Jeu 28 Avr - 22:51

Un changement d'horaire brutal.

Feat. Kobalt


Je m'arrête alors à l'entrée de mon gîte d'un air déterminé. Je me tourne pour observer le mâle, qui, quand à lui était toujours figé sur place. Sa fourrure était légèrement gonflée et ses crocs se dévoilaient peu à peu ce qui fit accélérer mon le battement de mon cœur. Je le toisais d'un air de défi en attendant ce qu'il allait dire, c'est alors là qu'il me lâcha, comme une gifle au visage:

- Ne prends pas cette peine. J'ai besoin de quelque chose, maintenant, tout de suite. As-tu du pavot? Des graines?

Hum.. Il avait bien raison, après tout j'irai plus tard. Je l'observe un moment avant de m'incliner pour lui montrer que j'étais d'accord avant de me diriger vers la salle qui abrite mes quelques pattes. Je fais un mouvement de queue comme pour l'inciter à me suivre jusqu'à l'entrée de la salle concernée. J'entre dans celle-ci et récupère deux graines dans un feuille avant de l'enrouler avec un brin d'herbe afin d'en faire une sorte de sac.

Je me tourne alors pour m'approcher de lui tout en lui tendant entre mes crocs les quelques graines dans la feuille. Je lui envoie alors un regard doux tout en laissant échapper:

- Tu es chanceux, ce sont mes deux dernières. Prends en une, et si ça ne te va pas, prends-en une autre, mais tu ne pourras en avoir trois, contente toi de seulement deux.

Je les pose devant ses pattes sans même regarder s'il les prend ou non, ça ne m'importe peu. Je me dirige alors vers la deuxième salle, celle réservée aux patients tout en lui indiquant du bout de mon museau pointu. Je m'assois alors au pied de l'entrée tout en attendant sa réaction, qu'allait-il faire?

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Jeu 28 Avr - 23:07


Je suis faible et brisé, mais jamais je ne le dirais
KOBALT & AÏKA



La louve finalement se ravisa, faisant demi-tour, sans doute en direction de son stock. Elle me fait signe de la suivre, et je lui emboite le pas, lentement, les épaules lourdes d'un fardeau que je ne souhaite plus porter. Je souhaite simplement fermer les yeux, et oublier. Les graines de pavot allaient peut-être m'y aider, je n'en sais trop rien. Je l'observe faire avec son matériel, je regard fatigué, las. J'attends, anxieux, et pourtant je n'en montre rien. Elle enveloppe ses graines dans un sachet en feuille, avant de me le poser entre mes pattes. Je penche la tête en avant, en prenant le cordon, avant de la suivre une nouvelle fois, vers une troisième pièce, là où il y a des lit de feuilles. Elle donne du confort à ceux qui viennent se faire soigner chez elle. Je l'écoute d'une demi-oreille, avant de marmonner entre mes crocs serré sur le petit paquet.

- Ce sera suffisant. Merci.

J'avance lentement dans l'ombre, avant de faire un tour sur le sol pour m'y allonger. Je plonge alors ma gueule en direction du sachet vert, que je prend entre mes crocs, mâchant. Le gout est amer, il me pique la gorge. Deux d'un seul coup, j'espérais que ça suffirait. Je mâche, encore et encore, jusqu'à finalement l'avaler. Je posais alors ma tête sur mes pattes avant, fermant les yeux avec ce goût désagréable dans la gueule.
Mes pupilles se rouvrent et se posent sur la louve en face de moi, que je prenais une nouvelle fois le temps d'analyser, articulant lentement.

- Quel est ton nom? Je te payerais pour les plantes. Dis moi de quoi tu as besoin.

J'ajoutais, la tête basse. Les plantes n'allaient pas faire effet de suite, autant récolter quelques informations tant que j'y suis.




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Jeu 28 Avr - 23:34

Des informations en plus?

Feat. Kobalt


Il se dirige vers le premier lit de feuilles, y fait un tour et s'y couche finalement. Il me marmonne entre ses crocs, d'un ton bas mais assez fort pour que je l'entende:

- Ce sera suffisant. Merci.

Je le regarde faire un tour, et ensuite se coucher sur le lit de feuille que j'avais pris le soin de refaire pendant que je prenais une pause. Enfin, ce n'était pas vraiment une pause... Il enfonce sa gueule vivement dans le sachet tout en y retirant les deux graines, il les mâche d'un coup et les avale tout en lâchant une grimace. Je savais que ces graines avaient un goût amer mais je n'avais pas besoin de le prévenir, il en avait sans doute pris avant dans sa vie. Le mâle pose sa tête sur ses pattes et ferme les yeux. Je reste là, assise à l'entrée de la pièce tout en le contemplant. C'était mon premier patient, mon premier triomphe. Il allait peut-être me conseiller à d'autres loups, ou peut-être pas, il ne faut pas que je me fasse des idées non plus... Ses pupilles se rouvrent alors et il me regarde pendant un instant, je crois qu'il était en train de m'examiner ou de m'analyser, un truc du genre... Il ouvrit alors sa gueule pour articuler lentement:

- Quel est ton nom? Je te payerais pour les plantes. Dis moi de quoi tu as besoin.

Je lui envoie alors un regard de défi, allait-il vraiment me rendre un service pour deux simples graines de pavots? Non, ce n'était pas nécessaire. Je me contente pourtant de seulement répondre à la première question tout en faisant à semblant d'ignorer l'autre d'un air joyeux.

- Moi? Mon nom est Aïka et je vous rappelle que vous ne vous êtes pas non plus présenter.

J'incline légèrement ma tête sur le côté comme pour prendre un air intrigué. M'enfin, j'étais tout de même intriguée de savoir son nom... Comme toujours quoi. Je bondis alors et m'allonge alors sur une roche qui borde l'entrée de l'endroit où il était couché tout en dressant mes oreilles sur son crâne. J'attendais avec impatience sa réponse.

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Ven 29 Avr - 23:19


Je suis faible et brisé, mais jamais je ne le dirais
KOBALT & AÏKA



Je restais couché, détendant les muscles de mes épaules, de mon cou, de mon dos. J'avais juste besoin de me détendre, de couper les ponts avec la réalité quelques heures. Oui, j'avais besoin de couper avec tout ça qui me te. Qui tue celui que je voulais être. Qui tue celui que je suis encore aujourd'hui. Enfin je crois. J'espère.
La louve se nomme Aïka. Bien... Je me souviendrais de ce nom. Je ne sais pas si je reviendrais lui voler des plantes pour me permettre de rêver, mais je gardais ce nom en tête, car je devais payer. Un Éphémère paye toujours ses dettes.
Je reposais ma tête sur mes pattes avant, avant de lâcher lentement entre mes crocs, la voix devenant pâteuse.

- Si je ne me suis pas présenté... C'est qu'il y a une raison. Je ne veux pas que ça se sache... Que je sois venu chez une guérisseuse au hasard, simplement pour prendre des plantes et disparaître de ce monde le temps d'une demi-journée. Je ne suis personne aujourd'hui. Appelle moi comme ça te chante.

Je rouvrais les yeux, n'ayant plus la force de relever la tête. Les plantes faisaient effet, je commençais à voir le nom différemment. Comme dans un rêve. Les formes, les couleurs, les sons. L'écho de ma voix qui résonne contre les murs de la tanière.

- Je m'en souviendrais Aïka. Demain, deux proies seront devant ta porte. A chaque fois que je viendrais, j'en déposerais deux, juste en face de ta tanière. Tu sauras que c'est moi de cette manière.

Je tournais la tête vers ma droite, à côté du lit. Je me sentais stone, comme quand la fléchette paralysante avait atteint ma chair. Ces foutus Hellhounds. Je grondais entre mes crocs, laissant parler ma colère de l'instant. Puis à nouveau, je me calme. Le calme plat. Je lève la voix, grave, rauque.

- Voudrais-tu approcher de moi? Les plantes commencent à faire effet, tu sembles trouble, d loin. J'apprécie voir ceux avec qui je discute. A moins que tu ne souhaites pas discuter. Ce serait logique. Prend garde à toi, les humains à tête de chien capture les solitaires. Même si je peux en protéger certains, je ne peux qu'en avertir d'autres. Sauf que je les laisse sans protection aujourd'hui. C'est peut-être une erreur. Oui, sans doute... Qu'en penses-tu?

Mon esprit s'embrouillait à cause des plantes. Je souhaitais une présence à mes côtés. C'était irrémédiable, une maladie dont je suis la victime depuis que j'ai découvert la chaleur des autres. Oui, je le sais, ça me tuera, et alors? J'en suis à me droguer, au fond d'une cave, avec une inconnue. OUi, je crois que je ne peux pas aller plus bas.

[PS HRP: Je t'ai donné deux proies dans ma chasse d'hier, pas besoin de t'en préoccupé pour ce mois-ci Wink Kobalt tient toujours parole de toute manière, et il est obstiné, il te les aurait donné de toute façon xD]




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Sam 30 Avr - 18:59

Une promesse.

Feat. Kobalt


Je reste sur ma roche au pied de l'entrée. Tout comme lui reste couché sur le lit de feuille. Il se repose et je fais de même en essayant d'avoir l'air le plus détendue possible. Il pose sa tête sur ses antérieurs. Il lâche alors entre ses crocs serrés:

- Si je ne me suis pas présenté... C'est qu'il y a une raison. Je ne veux pas que ça se sache... Que je sois venu chez une guérisseuse au hasard, simplement pour prendre des plantes et disparaître de ce monde le temps d'une demi-journée. Je ne suis personne aujourd'hui. Appelle moi comme ça te chante.

Je marque alors sa phrase d'un hochement de tête approbatif tout en lâchant un grommellement que seul moi peux entendre. J'aime savoir à qui j'ai affaire. Je déteste soigner un loup sans savoir son nom. Je déteste tout ça, je devrais être plus méfiante maintenant. Il ouvre alors ses yeux bleus océans qu'il avait fermés quelques temps plus tôt. Je savais que les plantes faisaient effets, je savais au moment exact où elles se mettraient à le détendre, le rendre plus faible. J'avais calculé le temps, j'avais déterminé quand il serait faible. Et c'était maintenant. Les effets des graines? Les utilisateurs qui avalent ces graines ont la vue floue, ne peuvent plus bouger n'importe qu'elle partie de leur corps, ils sont pris rapidement par la fatigue. Enfin, tout pour être vulnérable.

- Je m'en souviendrais Aïka. Demain, deux proies seront devant ta porte. A chaque fois que je viendrais, j'en déposerais deux, juste en face de ta tanière. Tu sauras que c'est moi de cette manière.

Ses paroles attirent alors mon attention. Allait-il réellement tenir sa promesse ou allait-il se comporter comme un lâche et me laisser sécher. J'avais déjà chassé hier, mais sans succès. J'avais maigri tant bien que mal depuis. Je n'avais plus la force de continuer, mais il le fallait, il me fallait manger. Et lui qu'allait-il faire? Chasser à ma place donc m'éviter plusieurs heures de dures chasses. Quelle heureuse rencontre! Et tous ça seulement pour deux graines de pavots. Je crois que je viens de gagner un grand privilège. C'est alors qu'il lâcha:

- Voudrais-tu approcher de moi? Les plantes commencent à faire effet, tu sembles trouble, de loin. J'apprécie voir ceux avec qui je discute. A moins que tu ne souhaites pas discuter. Ce serait logique. Prend garde à toi, les humains à tête de chien capture les solitaires. Même si je peux en protéger certains, je ne peux qu'en avertir d'autres. Sauf que je les laisse sans protection aujourd'hui. C'est peut-être une erreur. Oui, sans doute... Qu'en penses-tu?

Dès que le mot « capturer » mes poils se hérissèrent. Je commençais à avoir peur bien évidemment. Je me rapproche alors du mâle d'un air obéissant. Mais la seule raison pourquoi je l'approchais, c'était que je voulais en savoir plus sur eux. Savoir si j'allais me faire capturer, savoir si j'étais en danger... Tout cela m'inquiétait à un tel point que je commençais à trembler, et pas seulement légèrement.

C'est alors que j'ouvris la gueule afin de m'exprimer mais... non. Rien ne sorti. Je n'avais rien à dire. J'étais trop paniquée pour dire quoi que ce sois. Il me fallait me calmer, mais je n'avais plus de graines de pavots. Non, ce n'aurait pas été un bon choix d'en prendre de toute façon. Je pris alors mon courage à deux pattes et commençai à respirer à un rythme régulier. Après quelques temps de cette méthode, j'étais enfin calme, je pouvais parler, m'exprimer, m'informer.

- Dis m'en plus sur eux. Je veux tout savoir. Suis-je en danger?

Ma voix tremblotante n'améliorait pas mon cas. J'espérais de tout cœur qu'il avait compris, sinon c'était la fin. Je n'aurais plus aucune chance d'avoir des informations... Je m'assis alors devant sa tête tout en repoussant mon arrière-train vers l'arrière de manière à m'allonger aisément. Réponds, réponds, réponds!

[ Parfait, ça me donne un congé de chasse pour tout le mois! :3 ]

Kobalt
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Sam 30 Avr - 19:22


Je suis faible et brisé, mais jamais je ne le dirais
KOBALT & AÏKA



Je me laissais aller, laissant se bourdonnement grincer dans mes oreilles, ce grondement intérieur qui ne parle qu'à moi. Il se tait, lentement, sous mon ordre. Oui, je suis maître de mes hallucinations. Derrière mes yeux clos, je vois, pourtant. Moria, qui est plus grande. Oui, ce n'est plus une enfant, Moria. Moria, tu m'as manqué, petite chose blanche. Toi qui me tient compagnie que plus rien ne va, qui me montre ce que je ne vois pas. Que souhaites-tu me montrer aujourd’hui?
La louve approchait de moi, je le sentais. Elle se couchait en face de moi. Elle tremblait? Oui, je le sens, je le ressens. je rouvre les yeux, et Moria est toujours là, couchée dans un coin de la pièce, toujours avec moi. Elle pose son regard sur la femelle, qui se trouve sous mon museau. Ah oui, elle est là, je lui ai demandé d'approcher. De quoi as-tu peur, louve guérisseuse solitaire? Hellhounds, tu veux en savoir plus sur eux? C'est cela?
Je bougeais la tête sur le côté, avant de lâcher lentement.

- Qui n'est pas en danger, dans ce monde sans dessus, sans dessous?


Je lâchais un rire sarcastique, avant de poursuivre, roulant mon dos dans les feuilles, leur crissement étant comme une douce mélodie à mes sens déformés.

- Tout les loups sont menacés... Les humains à tête de chiens ont des fusils qui te plongent dans le sommeil. Si tu les intéresses, ils t’emmènent. Si tu n'es pas à leur goût, ils t'abandonnent... Ou ils te tuent.

Mon regard se posa sur le sien, alors que ma tête était à l'envers, et moi sur le dos. Cette posture m'était plus confortable, alors que mon esprit tourne, tourne et tourne encore dans ma tête embrumée.

- 4 loups que je connais ont été pris. Deux sous mes yeux. L'un était mon père. L'autre ma compagne, qui portait nos petits. S'ils veulent te capturer, ils te prendront. Et personne pourra te sauver. Car personne ne pourra le faire. Est-ce que ça te fait peur, à toi?

Je lâchais un nouveau rire, moqueur. La peur, c'est un sentiment naturel. Et pourtant, je n'ai pas peur.

- Je n'ai pas peur d'être attrapé. Car si je le suis, ils m'emmèneront les retrouver. Je pourrais les aider de l'intérieur. Ou alors je me ferais tuer. Mais je crois que vu l'état dans lequel je suis, ça serait sans doute une très bonne chose à faire... D'un autre côté, je veux rester vivant, car comme ça, je pourrais tous les tuer, tous jusqu'aux derniers... Leur faire bouffer leurs tripes. Ils ne me font pas peur, puisque je les hais.

Je roule à nouveau sur le ventre, dans ce monde flou, face à face avec la louve. Je pousse sur mes pattes avant, lentement, alors que les ombres sur les parois de la caverne se dessinent. Je ne tiens pas debout. Je suis faible. Un faible monstre blessé. Ma truffe glisse lentement sur le front de la louve face à moi, alors que je me couche à nouveau sur le sol, fatigué. Je ne saurais expliquer ce geste. Juste comme ça...

[PS HRP: En fait, ça compte pour ce mois-ci je crois, il faudra chasser le mois prochain à partir du 1, sauf s'il revient chez toi d'ici là! :p]




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Lun 2 Mai - 23:58

Du danger, je déteste le danger!

Feat. Kobalt


J'attendais sa réponse depuis un moment. Il n'avait vraiment pas l'air surpris que je pose cette question. Il devait en juger par ma carrure plutôt petite pour mon âge... Mais, il est tout de même vrai que je ne me bats souvent... et les très rares fois où je l'ai fait, j'ai perdu. Évidemment, je perds toujours. J'ai tout perdu, ma famille, et toutes ces petites choses dont on a besoin dans la vie et que, si nous ne les avons pas, tout va mal. Le mâle interrompit ma réflexion en poussant entre ses crocs acérés:

- Qui n'est pas en danger, dans ce monde sans dessus, sans dessous?

Il avait raison après tout. Le danger était partout, la chose que je craignais le plus au monde était présente partout, partout! Malchance, et seulement malchance, c'est ainsi qu'on peut décrire ma vie depuis que ma mère et mon frère sont morts. Tout a basculé depuis ce jour, rien n'est plus pareil qu'avant... Le mâle lâche alors un rire sarcastique avant de rouler sur le lit de feuilles nouvelles. Il était maintenant à l'envers. Un peu comme moi en ce moment.

- Tout les loups sont menacés... Les humains à tête de chiens ont des fusils qui te plongent dans le sommeil. Si tu les intéresses, ils t’emmènent. Si tu n'es pas à leur goût, ils t'abandonnent... Ou ils te tuent.

Cette phrase déclenche en moi une telle haine, une telle colère que j'ai envie de tout détruire, de tout tuer. Mais je dois garder cet air gentil et mignon si je veux plus d'informations. Un grondement pourrait tout gâcher, il faut que je me retienne! L'inconnu pose alors son regard sur le mien. Sa tête était à l'envers et son corps sur le dos, ça lui donnait un air de gentil louveteau...

- Quatre loups que je connais ont été pris. Deux sous mes yeux. L'un était mon père. L'autre ma compagne, qui portait nos petits. S'ils veulent te capturer, ils te prendront. Et personne ne pourra te sauver. Car personne ne pourra le faire. Est-ce que ça te fait peur, à toi?

J'étais chamboulée. Tout était flou dans ma tête. S'ils ne veulent pas de moi, ils vont me tuer, catastrophe! Non, je ne peux pas mourir, je ne veux pas! La mort n'est faite que pour les êtres faibles et, je ne suis pas un des leurs. Oh que non! Surtout pas. Il lâcha alors un nouveau rire moqueur, qu'est-ce qu'il lui prenait à rire de cette situation angoissante. Riait-il parce que j'avais peur, parce que je m'inquiétais?!

- Je n'ai pas peur d'être attrapé. Car si je le suis, ils m'emmèneront les retrouver. Je pourrais les aider de l'intérieur. Ou alors je me ferais tuer. Mais je crois que vu l'état dans lequel je suis, ça serait sans doute une très bonne chose à faire... D'un autre côté, je veux rester vivant, car comme ça, je pourrais tous les tuer, tous jusqu'aux derniers... Leur faire bouffer leurs tripes. Ils ne me font pas peur, puisque je les hais.

Après avoir souffler ces paroles, il roule à nouveau sur le dos pour revenir à l'endroit. Comment ne pouvait-il pas avoir peur? La peur, c'est naturel, c'est ce qui fait de nous des combattants, des tueurs ou bien des êtres doux. C'était impossible. J'étais sûre qu'il faisait seulement à semblant de ne pas avoir peur pour être brave, pour avoir l'air courageux. Mais je ne croyais pas en son petit, je n'écoute pas les menteurs comme lui. Surtout celui-ci, il ment mal, je ressens sa peur. Je sais qu'il les craint. Je sais qu'il a une haine contre eux, je sais qu'il veut les tuer. Je sais tout sur lui. Il essaye alors de se redresser, mais en vain.

Il se couche alors à nouveau au sol et sa truffe glisse lentement et doucement sur mon front, ce qui déclenche un long silence dans la pièce. Je reste muette, lui aussi. Aurait-il une explication à ce geste? Si non, et bien tant pis. Ça ne m'intéresse pas de le savoir, je m'en contre-fiche! C'est à ce moment là que, je remonte ma tête, suivie de mes pattes. Je me redresse alors lentement pour le dominer de ma hauteur, lui couché au sol, moi debout. Il a besoin de dormir, j'ai aussi besoin de dormir. Demain il sera parti et toute cette histoire sera oubliée! Je me dirige alors vers le trou qui sert d'entrée et me glisse dans les ténèbres du couloir qui relie toutes les salles. J'avance pour enfin joindre la fissure de la première pièce. La salle qui me sert de tanière, la salle où je dors. Ma salle, et seulement la mienne. Il n'osera pas y entrer, de toute façon, il est trop faible!

Je marche alors quelques pas pour rejoindre mon lit de feuilles. Celle-ci gardées fraîches par l'humidité de la pièce, on dirait presque que quelqu'un ou quelque chose venait de refaire mon lit. Mais je sais que ce n'est pas ce qui s'est passé. Je fais alors deux tours avant de me rouler en boule sur les feuilles. Mes yeux se ferment et tout devient noir. Je suis enfin endormie. Je peux enfin me reposer, reprendre mon énergie puisque, demain est un nouveau jour!

Kobalt
Carnage de l'Éphèmère
Carnage de l'Éphèmère

Fiche de personnage
force:
Combler les faiblesses [Aïka] Qkci100/100Combler les faiblesses [Aïka] Qkci  (100/100)
agilité:
Combler les faiblesses [Aïka] Qkci100/100Combler les faiblesses [Aïka] Qkci  (100/100)
endurance:
Combler les faiblesses [Aïka] Qkci100/100Combler les faiblesses [Aïka] Qkci  (100/100)
Kobalt
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Mar 3 Mai - 16:26


Je suis faible et brisé, mais jamais je ne le dirais
KOBALT & AÏKA



La louve reculait, un mirage, un fantôme dans mon champs de vision. Mes yeux se ferment alors lentement, et le sommeil me tombe sur les épaules. Depuis combien de temps n'ai-je pas dormi de cette manière? Depuis combien de temps la masse de la fatigue ne s'est-elle pas écrasée contre mon crâne. Je m'endors, ainsi couché dans les feuilles.
Rêve, cauchemar, je ne sais pas ce qui s'est passé. Je ne me souviens de presque rien en fait. Moria me réveilla, m'indiquant que l'aube était arrivée. Je me redressais sur mes pattes, m'étirant, nauséeux. Je me sens mal, sur l'instant... C'était peut-être idiot, ce que j'ai fait. Mais au moins, j'ai pu connaître une forme de repos. Lentement, je me glissais hors de la tanière de la guérisseuse, passant devant son corps endormi. Sur la route, je vomis le contenu de mon estomac, entre deux buissons. L'effet des plantes peut-être... Oui, sans doute.
La faim se réveilla plus vite que je ne le pensais, et malgré mon état; je me forçais à chasser, attrapant de quoi me nourrir. Puis je traquais deux nouvelles proies, dans les environs, les déposant ensuite devant la tanière d'Aïka. Je tiens toujours parole. Toujours.
Finalement, ma dette payé, je m'en allais en silence, sans un mot de plus. Je ne suis plus qu'une ombre. L'ombre de moi-même.

[Out pour moi, merci du RP! xD]




Force : 100pts Agilité : 105pts Endurance : 100pts
#Paintball
[
Heda
Mirage Ardent
Mirage Ardent

Fiche de personnage
force:
Combler les faiblesses [Aïka] Qkci13/100Combler les faiblesses [Aïka] Qkci  (13/100)
agilité:
Combler les faiblesses [Aïka] Qkci5/100Combler les faiblesses [Aïka] Qkci  (5/100)
endurance:
Combler les faiblesses [Aïka] Qkci9/100Combler les faiblesses [Aïka] Qkci  (9/100)
Heda
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Ven 1 Juil - 20:29

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 Combler les faiblesses [Aïka]


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