Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Sujet défi Xyrion /!\ NE PAS ARCHIVER

Xyrion
Mépris de l'Aigle
Mépris de l'Aigle

Fiche de personnage
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agilité:
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Xyrion
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Mer 30 Mar - 16:16

Jauges:


«Défi »

Solo + amateur de VPO


Avec la fonte des neiges, tu te fais surprendre alors que tu pêches, une montée des eaux t'embarque avec elle dans un courant ravageur! Les eaux sont déchaînées, et tu es entraîné par le courant! Sort toi de cette situation périlleuse !
800 mots minimum


Quand le froid a finit par lâcher mes terres, ou plutôt celles de ma meute, je me suis décidé à me rendre utile. En quittant mon foyer ce matin, la brise a prit le temps de venir fouiner dans mon pelage. J'avais visité les terres du sud comme j'aime tant le faire, alors que le souffle du vent m'accompagnait où que j'aille. Mon meilleur ami. L'ami de Dieu, qui lui a permis de régner sur la Terre sans être visible à l'oeil de qui que ce soit.
Finalement, j'arrive au bord d'une rivière. L'eau avait déjà débordé, mais du premier coup d'oeil j'eus l'impression que celle-ci s'était calmé. Erreur cruciale. J'aurais très certainement du resté dormir sur les terres de ma meute ce matin là. Mais j'avais besoin de me rendre utile, de briller aux yeux de mon alpha. Je veux qu'elle me remarque, car elle m'inspire toute la bonté, et je lui serais à jamais loyal. Sa puissance et sa sagesse m'a touché de plein fouet.
Mais assez parlé de tout cela, personne ne doit savoir avant que je n'ai moi aussi gagné en puissance. J'estime bien sur Freux, le compagnon de mon alpha. Mais moins. Peut-être même que je le jalouse de temps à autre d'être si près d'elle. Pourtant je ne l'aime pas d'un amour transit. Je l'aime d'une admiration palpable.

Ma route s'arrête finalement auprès de cette rivière. Cela fait bien longtemps que je n'ai pas plongé mes crocs pointus dans la chair tendre et écailleuse d'un poisson. Ce goût est de plus l'un de mes préférés. J'aime en faire profiter les autres. J'aimerais que Plume Rousse me félicite pour mon travail de chasseur, bien que je sois espion dans ma meute.
Alors que mes griffes cliquetaient sur la berge, je me penchais au-dessus de l'eau froide pour tenter de repérer quelques appétissantes victuailles. Je ne cracherais pas contre une belle entrecôte, mais les temps ne semblent pas être pour. A ma droite, je perçois vaguement le claquement de l'eau contre les flancs de la rivière. Peu m'importe, j'ai bien l'intention de transformer ces poissons en délicieux bifteck... si on peut dire.
Le claquement de l'eau battait de plus en plus fort. Mais je suis Dieu, rien ne peut m'atteindre. Alors je continue à me pencher, de plus en plus bas, touchant la surface cristalline avec ma truffe. La sensation glacée qui se déverse dans tous mon être provoque un profond sursaut. Et de fil en aiguille, je m'emmêle les pattes, et glisse dans l'eau douce.

Le froid perce mon pelage, alors que je tente vainement de remonter. Je sens le courant m'emporter. Mes griffes s'aiguisent seule contre les bords de la rivière, alors que la force du courant me projette contre un rocher. Je m'agrippe, je me tends et mes crocs destructeurs cherchent une prise avec un désespoir profond. Moi, Mépris de l'Aigle, je me sens happée par la langue rapeuse et claquante de la rivière. Un tronc arrive et me cogne durement. Mon regard se voile, mes oreilles bourdonnent et je suis précipité sous un voile liquide. J'ai la tête grosse comme un oeuf à force d'être cogné partout. Malgré tout je me réveille: si ça continue je vais finir par faire partie intégrante des galets blanc qui n'arrêtent pas de me faire de l'oeil.
Un hurlement jaillit de ma gorge, bien vite étouffé par le liquide transparent. C'est inutile, je sais que personne ne m'entendra. Alors je me débats, me cognant contre les roches, griffant celles-ci dans le but ultime de trouver une quelconque prise.

Mon regard s'affole, alors que je commence à m'habituer au courant. Il suit un cours, et je sais être capable de le rattraper. Alors je me tourne, me laissant entraîner par lui, avançant à ses côtés. Le tronc en face de moi arrive rapidement et je m'y agrippe avec toutes les forces que je suis dans la possibilité d'offrir. Je m'y accroche comme si ma vie en dépendait. Idiot que je suis, c'est le cas.
Mes pattes cherchent une prise, mes crocs laissent voler des éclats de bois avant de percer le tronc mort. Ils me sont désormais douloureux, mais peu m'importe, je ne lâcherais pas prise. Je ne sens plus le froid, ni la peur. Ici, les berges semblent se rapprocher de moi, alors que je commence à grimper avec difficulté sur mon appui. Je glisse, le tronc roule, mais je recommence. Finalement, je me retrouve jeté comme un sac à patate par-dessus le bois. Ce n'est pas très glorieux, il faut bien l'avouer, heureusement que personne ne me voit dans cet état.
Un choc me fait vaciller. L'arbre mort s'est brutalement bloqué, et moi, j'en profite. Je pousse sur mes membres, grimpant sur mon radeau improvisé avant de bondir sur la terre ferme en frissonnant. Je m'ébroue vivement. Il fait bien trop froid pour moi, et j'ai hâte de rentrer chez moi à présent...

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Xyrion
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Ven 1 Avr - 0:12

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Solo


Tes récentes mésaventures ne t'ont pas fait prendre conscience que l'eau était un réel danger. Alors que tu marches dans les marais l'une de tes pattes s'enfoncent dangereusement dans la vase putride. Tu tires, mais celle ci semble être aspirée t'entraînant avec elle dans les profondeurs d'un enfer sans oxygène. Sors-toi de là avant que ton corps tout entier ne soit aspiré par cette vase sans fond!
850 mots minimum




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