Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.
Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.
Assoiffée ? Idiote ? Aucune idée mais se qu'elle venait de faire été complètement irresponsable, immature et inconscient ! La jeune louve avait été complètement perturbé par la forte chaleur qui l'avait assommée prêt du cimetière qu'elle avait galoper jusqu'aux eaux sales du Styx, toujours empoisonnée par les saleté humaines. Plongeant la tête la première dans l'eau, donnant diffères coups de pattes dans les rapides avant de plonger la gueule grande ouverte, venant y avaler plusieurs gorgés pour faire descendre sa température physiques qui était trop haute. Elle n'y comprenait plus rien, un jour il fait terriblement froid, puis après il fait terriblement chaud. Mais alors que les toutes premières gorgés été avalé cul-sec, la jeune femelle sentit une brûlure se faufilée dans sa gorge, la faisant frémir d'horreur. Voulant trottiner au plus vite vers la rive d'eau pour s'échapper du cauchemar qui n'avait pas encore commencer ses muscles avaient du mal à répondre à ses ordres.
Tapant dans les graviers, le courant était assez fort et la jeune femelle n'était pas très franchement doué pour la natations elle essayait de se dépêcher, de rejoindre la rive. Le souffle court, les muscles endoloris. Réussissant a faire des léger bonds ses griffes attrapant avec volonté les pierres sous les eaux de rives. Manquant de glisser plusieurs fois, la terre sec devint boue quand elle sort son corps devenu fragile et épuisé se laissant tomber violemment sur le sol épuisé de ses efforts soudaine. Sa tête vint taper la terre, le souffle assez court. Fermant les yeux quelques instants. Sa force semblait disparaître petit a petit. Elle était idiote oui, elle avait but un véritable poison. Sa gorge la brûler, couinant de douleur elle ne pouvait empêcher ses petits sons, tels des appels d'aides autours d'elle. Cherchant dans ses pensés profondes un remède possible, elle tenta de se redresser sur ses pattes frêles et tremblantes. Mais a peine debout, son ventre vint la tordre, la plaquant violemment au sol de nouveau, couinant encore et encore. Tordu de douleur, elle n'avait d'autre choix que de vite trouver cette plante, la plante qui pourrait lui procurer un bien fous. Brûler à vif, son esprit s'embrouiller également. Relever d'un coup elle se mit à courir non loin des bords du styx assez rapidement, cherchant, creusant le sol. C'était une petite fleur a pétale bleu et noir poussant sur les bords des eaux dans de la terre humide et boueuse.
Elle était sa seule et unique chance de se soigner assez rapidement. Griffant la terre jusqu'à se faire mal aux griffes, venant même arracher les plantes aux canines violemment. Quand enfin, voilà, la petite fleur tant cherché par la solitaire. Une jeune pousse encore assez fraîche. En règle général il ne faut surtout pas les avaler quand elles sont encore jeunes, provoquant des profonds sommeils. Puis celons quelques rumeurs, il serait possible de rester endormis pendant trois/quatre jours. Pouvant également en mourir.Pourtant, elle n'eut aucune hésitation à la gober toute entière. Ne cherchant pas à mâcher, la mordiller non, elle fit descendre la petite verdure se glisser dans ses voies. Elle resta debout sur ses pattes encore un peu tremblante. Attendant. Les effets de la petite plante était rapide, trop peut-être. Une pesante fatigue plana sur la tête de la jeune louve, se couchant au sol, la tête sur ses pattes noirs. Les yeux terriblement lourd, un long bâillement sortit de ses babines avant de plonger dans un sommeil lourd. Elle n'avait jamais sentie au tant de fatigue, au tant d'épuisement dans ses muscles et son esprit. Complètement fermé aux moindres détails de ses émotions, de se qui l'entoure. Un prédateur pourrait surgir et la tué qu'elle n'aurait eut aucune manière de se défendre face à l'animal ou a l'homme.
Respiration saccadé, elle rouvrit les yeux et se trouva dans une forêt soudainement sombre, aucune étoile, aucune lune n'était présente. Elle observait, il y avait quelques arbres noir, ressemblant plus à des ombres qu'à des plantes véritables. Un hurlement violent vint trancher le calme de l'air. Tournant autour d'elle, cherchant d'où est-ce que venais le son strident. Les poils relever sur le dos, les babines relever prête à tout déchiqueter. Une ombre passa devant elle, la faisant même sursauter. Tournant autour de la femelle qui sentait son rythme cardiaque violemment augmentée. Elle tourna aussi sur ses pattes tout en se retrouvant soudainement face à la tête de Darius la faisant reculer effrayé.
Il avait du sang sortant des yeux, les babines ouvertes et sanglantes. Le corps presque complètement dévorer. Du sang sur tout le corps complet, plus elle reculait, plus l'animal avançait. Que faisait-il ici ? Pourquoi ? Il était mort ! Secouant la tête essayant de faire disparaître cette image cauchemardesque, mais en constant que ça n'avait aucune impacte, elle se mise à gronder, grogner. Il avançait toujours au tant. Ne regardant pas où elle mettait ses pattes, abysse trébucha en arrière et se retrouva le flanc au sol.Secouant sa tête elle suppliait. « Pars ! Tu n'existe pas ! » les larmes aux yeux, au fond, elle avait vraiment peur de cette si violente vision. Mais alors qu'elle rouvrait les yeux, l'animal mort aux traits sanglant venait de disparaître. Les oreilles redressés sur le haut de son crâne, elle chercha de vue, l’odeur la présence potentielle du loup prêt d'elle. Mais non il n'y avait rien. Soupirant soulagé, elle émit un hurlement de douleur quand elle sentit deux canines acéré se planter dans son arrière train. Tournant la tête, elle rencontra le regard vairon d'elle. Sa fille.
Oubliant son prénom, elle la tira faisant couiner de douleur la jeune solitaire qui n'avait aucun moyen de se défendre. Elle semblait vidé de ses forces. Un rire moqueur, un rire mauvais. Elle sentait sa chair être arraché par les crocs dangereux de sa rivale. Tentant une première de donner un coup de pattes dans sa tête, pourtant ses pattes ne bougeait pas. « Lâche moi espèce d'idiote que je te mettes en pièce ! » grogna-t-elle menaçante, mais sa voix ne tranchait pas avec l'intonation qu'elle voulait faire croire. A la place, Aphrodite lui sauta alors à la gorge. Lui déchiquetant la chair, Abysse sentait ses forces l'abandonner. Elle commençait à mourir... Ses yeux étaient entrain de se refermer, oui, Abysse mourrait à petit feu sous les yeux de la louve blanche. Alors voila comment elle devait finir ? C'était ça sa fin ? Triste sort.
Rouvrant les yeux dans un violent sursaut, sa tête chercha de partout la louve blanche, mais rien. Il n'y avait personne, le soleil était revenu dans le ciel, le bruit du court d'eau la fit également sursauter. Se relevant, encore un peu douloureuse, elle soupira doucement recommençant à marcher dans la forêt, traînant des coussinets pour rejoindre la tanière de Kobalt. Abysse venait de vivre une drôle d'expérience, effrayante qu'elle ne voulait surtout pas retenter un jour.
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