Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 From a cradle to a grave PV Chatiment

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Jeu 18 Fév - 16:11


From a cradle to a grave PV Châtiment

♦ ♦ Le chaos était entré dans nos vies par la grande porte cette fois ci. Bien que ce n'était pas comme ci ma vie depuis mon arrivée sur ces terres dévastés et peuplés de loups et de louves aussi désespérés que désespérants avait connue un seul moment de paix. Ce n'était pas tout à fait vrai. J'avais trouvé une forme de paix dans les pattes de ma compagne, dans le visage paisible de mes enfants lorsqu'ils dorment, dans les yeux de mon frère lorsque nous nous étions retrouvé après plus de trois ans de séparation et la peur d'avoir perdu une part de soi même, dans le sourire de certains membres de la meute ou même dans le regard de mes apprenties après une bonne séance d'entrainement. La paix, ce monde ne la connaitrait jamais. La paix n'est qu'une utopie qu'il est vain de tenter d'atteindre. Je le sais désormais, je ne veux plus me faire d'illusion. Les idéaux sont morts avec les derniers idéalistes et si je suis le dernier d'entre eux. Mon adaptation à un monde dans lequel je ne me sens pas à ma place est tout autant inévitable qu'inéluctable. Car, j'ai une famille à protéger et si quitter ce monde serait une délivrance douce et agréable, je ne peux néanmoins pas m'y résoudre. La vie est injuste pourtant nous l'aimons tous. J'ai vécu suffisamment longtemps pour comprendre que la vie est une garce volage et inconstante tandis que la mort si injustement crainte et méprisée est une compagne douce et aimante. Il n'y a rien de plus que la mort, la souffrance et les larmes en ce bas monde. Alors à quoi bon rester ? Je connais ma réponse à cette question. Je dois rester parce que je l'ai promis, je dois rester parce que je veux voir encore beaucoup de louveteaux s'égailler dans les pattes de ma compagne, je dois rester parce je le dois, je dois rester parce que je le veux et je dois rester parce que d'autres frères n'ont peut être pas encore passer l'arme à gauche. La légion du sang fut la période la plus sombre de ma vie. Une période dont j'ai tellement honte que je l'ai caché aux êtres qui me tiennent le plus à cœur dans ce monde sans saveur. Mon frère et ma moitié mais cette partie de ma vie aura au moins eu le mérite de m'apprendre le vrai sens du mot fraternité. Et en cet instant, j'espère vraiment que les trois loups ont survécu quelque part et qu'ils sont libres et heureux. Aucun de nous n'a eu une vie facile mais si je devais souffrir jusqu'à la fin de mes jours pour qu'ils soient heureux. Je le ferais sans aucune hésitation.

Le chaos est entré par la grande porte cette fois ci. Mais, si le mal est partout c'est parce qu'il est en nous sous différents aspects. Et, ce monde nous pousse à ne pas le combattre mais au contraire à l'embrasser fièrement. Si nous sommes tant attiré par le gout du sang c'est parce que l'on nait dans le sang. Le retour originel subconscient à la naissance expliquerait il nos instincts de prédateur ? Je n'en sais rien. Tout ce que je sais c'est que deux points de vue sont possibles sur les évènements. D'un coté, nous pouvons les envisager comme le prix de l'ordre et de l'autre comme le cout du chaos. Pour ma part, il s'agit sans aucun doute possible de la seconde. L'arrivée des Hellhounds et de leurs maitres est le plus grand défi auquel mon espèce aura jamais eu à faire face. J'ai vu la puissance de cette armée puisque j'ai eu l'honneur de jauger l'un de ses représentant. Individuellement, leurs soldats ne sont pas très impressionnants du moins pour des loups de mon calibre. Le haut du panier des loups de ces terres néanmoins il ne fait aucun doute qu'ensemble ces soldats doivent être invincibles. Nous pourrions l'être aussi si nous prenions conscience que nous ne sommes rien pris un par un mais que l'unité fait de nous un océan. Et que les océans n'ont aucun obstacle à leur hauteur. Mais, cela n'arrivera jamais je le sais. La rancœur, l'orgueil, la jalousie et la haine sont les traits les plus caractéristiques des membres de mon espèce. Le passeur avait raison d'être outré. En quoi valons nous mieux que d'autres. Voilà bien cet orgueil mal placé.

Les loups capturés par les hommes ont vécu l'enfer dans les ténèbres des usines acres. Mais, maintenant l'enfer vient et pour nous tous. Il ne fera aucune distinction tout comme les traqueurs n'en ont jamais fait aucune. Je vais me battre comme je l'ai toujours fait mais je ne sais pas si cela suffira cette fois. Mes pas me guident jusqu'à la blessure tandis que le paysage défile devant mes yeux. Mais, perdu dans mes pensées je ne porte aucun intérêt au chemin que j'emprunte. Je ne suis pas tout à fait présent dans ce monde, ce paysage d'horreur me laisse indifférent tandis que ma masse s'avance lentement à travers les débris et les aspérités. Ai je fait le bon choix ? Non pas en quittant les Sekmets pour les Navniks. Non, cela ne m'a jamais apporté aucun regret mais bien au contraire une indicible fierté. Non. Ai je fait le bon choix en mettant fin à mon errance et en posant les pattes sur ces terres. Oui, je pense que oui au final. Les joies, les peines, les douleurs, les bons moments, les victoires, les défaites et tout le reste. Cela en valait la peine. J'émerge peu à peu de mes pensées et reconnais les lieux qui m'ont été familier durant quelques mois. L'ancien refuge de la meute Sekmet se trouve dans ce gouffre. Je m'approche prudemment du bord et ferme les yeux. Paix à ton âme Empress, murmure d'agonie. Je ne t'ai pas connu et ai par conséquent estimé que tu n'étais pas digne d'être mon alpha. Je t'ai détesté pour ton attitude envers les Navniks mais tu étais une grande louve et cela personne ne te l'ôteras.
Puis, je rouvre les yeux et m'assois devant le gouffre. Décidant de renouer avec la mauvaise habitude de parler avec mes morts, je dis : Désolé Arès mais sans toi cela ne sert plus à rien. Les idéaux tels que l'honneur, la compassion ou l'amour de la paix ne servent plus à rien dans ce monde. Plus personne n'y croit. Plus personne ne veut y croire. Les idéalistes sont presque tous morts. Une espèce en voie d'extinction voilà ce que nous sommes. Et, avec ta mort nous avons perdu le meilleur d'entre nous.

Puis, je me relève et m'ébroue mécaniquement avant de lécher mon pelage ébouriffé tout aussi mécaniquement. Je suis bien loin des terres Navniks. Il faut que je rentre. Que je serre mon fils, que je chatouille ma fille, que j'embrasse ma compagne et que passe du temps avec mon frère. Que je savoure leurs sourires et leurs rires. Que je les vois heureux et détendus.
105-105-105
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Jeu 18 Fév - 19:08

Châtiment a écrit:
The reason.

Souviens-toi. Souviens-toi la douleur. Souviens-toi le déchirement. Oui, souviens-toi, car ce genre de souffrance ne s'oublie pas.
force 30
agilité 20
endurance 28



Qui y'a t-il de pire que la mort? Que le néant?
Avant même de vivre, on pense déjà à la façon dont on peut mourir. Oubliant de vivre l'instant présent, et craignant que le pire ne survienne. Comment vais-je mourir? Et si, je n'avais pas le temps de vivre? Et si...
Mais au fond, ces loups ne connaissent rien de la mort, car elle est de loin la chose la plus douloureuse en ce monde. J'ai vécu le trépas sous un autre nom. Âme fidèle, âme éternelle en mon être. Arès.
Après avoir retrouver celle qui, dans le passé avait réchauffer le cœur solitaire du loup qui habitait mon corps, les souvenirs me sont peu à peu revenu dans mes songes nocturnes. Des songes qui, a n'en pas douter, m'hanteraient jusqu'à mon dernier soupir. Il ne s'agit pourtant pas de moi mais de Arès, ses derniers souvenirs. Sa mort. Cette lame qui sous son cou, attendait son dernier souffle. La faucheuse. Il gisait au sol. Un sol qui épousait parfaitement son corps de chaque grains de sable dont il était constitué. Et qu'avait-il ressentit alors que son subconscient s'éteignait doucement? Ce n'était pas la peur. Il n'était pas effrayé de mourir, mais effrayé d'être oublié. L'oublis...

Je sens le sable chaud tenté de bercer mon corps engourdi. Je ne sens plus mes pattes, mon corps et léger. Pourtant, je sais que je devrais avoir mal. Souffrir. Le sang baigne mon champs de vision et mes poils. Ebène, où es-tu mon ami? Pourquoi suis-je au sol? Ai-je perdu? Ai-je failli à mon rôle de t'aider, toi, guerrier bouclier des Navniks? Ai-je manqué à ma parole? J'ai froid. Je sens le baiser de la mort s'approcher doucement. Nyméria. La reverrais-je seulement en rêve? M'oubliera t-elle? Et les autres...? Je soupire, je sens que la mort prend son temps pour m'emporter. L'air est chaud, pourtant je sombre dans l'enfer gelé du monde des oubliés. Des pas s'approchent de moi. Plume Rousse. Je vois ton regard, et je sais que tu ne pardonneras jamais mon acte, et pourtant, toi, belle Alpha, j'éspère qu'un jour, oui un jour... Tu comprendras pourquoi. Pourquoi j'ai agis ainsi. J'espère que tu me pardonneras comme je te pardonne d'être mon ultime bourreau. Plume rousse... Prend soin de Nyméria. J'aimerai tant que tu entendes mes pensées, que tu me promettes ceci, mais je suis fatigué. Je te regarde et je ne sais pas ce que tu vois en moi, mais j'aimerai que tu ne me laisses pas ainsi. Tue-moi! Transperce mon âme de tes crocs. Efface ma trahison, mon existence. Je suis fatiguée. J'ai assez vécu. Assez souffert. Qui y'a t-il de plus douloureux que la vie si ce n'est l'oublis? Efface mon existence mais souviens-toi ce que tu as fais. Ne m'oublis pas.
Je vois ta gueule s'ouvrir. Tes crocs blancs fondent sur moi. Je ferme les yeux. Je sens alors la déchirure sur l'un d'eux. Brutale. Ce n'est qu'après que tu as retiré ta gueule meurtrière que je sens celui qui, dans mon crâne s'était niché. Oh douce meurtrière qu'as-tu fais? Je sens mes souvenirs disparaître alors que mon âme s'éteint doucement. Que m'as-tu volé? Qu'as-tu fais?

L'oubli

Ce sentiment de n'avoir jamais existé. Oui, voilà la véritable douleur. Voilà le supplice ultime. Vivre dans un monde, et dans un corps que tu ignores. Vivre à travers les paroles des uns et des autres. Essayer de se recréer. Essayer de trouver un sens à son existence.
Je ne vis aujourd'hui qu'à moitié. Je subis les jérémiades des loups qui ont connu celui que j'étais. Je subis le récit de ce passé qui m'est inconnu. Je subis l'existence de celui qui me semble un parfait étranger à mes yeux. Arès. Tu es ma malédiction. Mon poids mort. Je te traînerai ainsi toute ma vie, car aujourd'hui je dois comprendre. Je dois savoir. Oui, savoir pourquoi tu as mis ainsi ta vie en danger pour un autre que toi. Qui étais-ce? Ce loup noir? Que voyais-tu en lui alors que de son côté, tu n'étais pas assez intéressant pour assister à tes derniers moments?
Je sais que je ne devrais y penser. Manîthil me dirait surement de vivre ma propre existence, celle de Châtiment, mais au fond, j'en suis incapable. J'ai besoin de fermer la boucle. Comprendre pour tourner la page. J'aimerai oublier, mais je connais la souffrance que cela implique et même si, je ne suis plus ce loup, je le sens vivre en moi, et rien n'est plus horrible que de se sentir ignoré, rejeté par la vie. Alors non, je n'oublierai pas. J'apprendrai pour mieux te permettre de te reposer en mon âme écorché.

Je continue de m'entraîner dans les entrailles de la terre, car ici, je me sens moins monstrueux. Moins abîmé. Je sens la sueur perlé dans mon poils. La chaleur de l'adrénaline en mes muscles. Je cours ainsi longtemps dans la blessure, laissant mon esprit vagabondé avec les vestiges passés d'Arès et son histoire. Mais à plusieurs mètres au dessus de ma tête, un écho résonne contre les parois. Une voix rauque, seule. Je ne comprend pas chaque mots, car dès les premiers échos, j'entend un nom, un appel. Arès. M'a t-on vu? Non. Il semble que la voix n'attend pas de retour. Arrêtant ma course, je marche à pas feutrer vers la sortie des entrailles. Arrivé en haut, je vois un loup noir s'ébrouer, se mêlant au paysage désolé de son noir d'ébène. Ébène.
Le choc me paralyse, et ça devient presque une habitude. J'attend la douleur qu'Arès m'inflige à chaque fois que je croise quelqu'un de son passé, mais cette fois, nulle douleur. Cette fois, ni souvenirs, ni flash back. Rien. Il n'y a que le loup sombre et moi. La vie a donc décidé de me mettre les obstacles directement en face de moi. Ceux que je dois traverser pour enfin être moi, seulement moi.

Je ne sais que dire. Je le regarde se mouvoir. Il est grand, gracieux, puissant. Une image de respect profondément ancré s'insinue dans mon esprit, et je comprend pourquoi. Ce loup au allure de soldat de plomb, doit en effrayer plus d'un. Mais je ne comprend pas ce qui naît alors en moi. Ce n'est ni peur, ni joie. C'est une colère profonde. Une rage immense. Incapable de me contrôler, je perd contenance. C'est la première fois depuis que je suis Châtiment que je ressens autant d'amertume en moi. Pourquoi? Un seul mot se répète dans ma tête, en mon esprit.

Assassin.

Je bondis alors. Je bondis bousculant le mâle au sol, dérapant derrière lui. Je lui fais face, grondant tel un monstre défiguré. Oui, ce loup, c'est à cause de lui que tout est arrivé. C'est sa faute si Arès est mort. Sa faute si je souffre ainsi! J'ai beau ne pas faire un tier de sa puissance colossale, la folie m'a envahie. Je lui ferais payer. Je lui montrerais ce que cela fait de se sentir impuissant, de tout oublier. Je veux le détruire. Je le détruirais !







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Ven 19 Fév - 16:04




From A CRADLE  TO A GRAVE

Force : 105
Agilité : 105
Endurance : 105

Ebène& Châtiment



Une effluve familière vient chatouiller mes narines et me tire de mes pensées alors que je m'apprête à m'élancer à toute allure vers mon territoire pour faire ce que j'aurais du faire depuis longtemps. Prendre le temps de savourer le contact des miens, des gens qui me sont chers. Le contact de ma famille recomposée après des mois de déchirements que dis je des années si l'on prend en compte le fait que j'ai toujours cru que Daante avait péri dans le massacre des Valaar par cette froide nuit d'automne. Le contact de mes amis quoi que Djall est si proche de ma famille que je la considère d'ores et déjà comme une membre de ma famille et la traiterait toujours comme telle. Je n'ai que trop négligé les personnes les plus importantes. Il est temps que cela change. Il y a un proverbe qui dit que ce qui ne te tue pas te rend plus fort. Je ne crois pas que cela soit vrai. Je pense que les choses qui essaient de te tuer te rende anxieux et triste. La force vient des bonnes choses comme ta famille, tes amis ou la satisfaction d'avoir accompli un dur labeur. Ce sont ces choses là qui te garde en vie, ces choses là qui t'aide à tenir quand tu es brisé. Ce sont ces choses qui t'aide à remonter la pente et à voir la lumière au bout du tunnel alors que tu es perdu au milieu des ténèbres les plus sombres.

Cette effluve m'est familière et pourtant inconnue car je ne l'ai pas senti depuis très longtemps et ne la reconnais en partie pas en raison de la nouvelle dominante olfactive. Je décide de ne pas m'en formaliser. J'ai fait la rencontre de plus d'un ennemi sur ces terres depuis mon arrivée ici, c'est normal que je m'imagine reconnaître certaines odeurs. Alors, je fais abstraction de l'effluve et continue mon chemin comme si de rien n'était. Je n'ai jamais été quelqu'un de pressé. J'aime à penser que le temps n'a pas d'emprise sur moi et que je ne suis pas tributaire de sa puissance. Illusion, j'en suis conscient car comme tous les êtres vivants de ce monde en ruine je suis un simple mortel soumis à la condition de tous les mortels. La naissance, la vie et la mort composent le cycle dans lequel nous sommes tous piégés. Néanmoins, je ne me laisse pas troubler par ce genre de question. La mort et la vie sont naturelles. Ces deux sœurs se complètent dans une symbiose parfaite. Au lieu d'en être contrarier, il convient d'apprécier cet équilibre à sa juste valeur car dans le monde qui nous entoure, il reste bien peu de choses d'une telle précision et d'une telle efficience presque simpliste.

Pourtant, pressé je le suis indubitablement en cet instant alors je ne compte pas perdre une seule seconde avec n'importe quelle personne qui croiserait ma route. Mais, malgré cela l'effluve s'imprime dans mon museau et les pensées et les souvenirs défilent dans mon esprit tel un torrent fougueux et inaltérable. La douleur s'insinue lentement dans mon esprit et dans tous les recoins de mon être lorsque je mets un nom sur cette senteur. La mémoire est une forme d'immortalité. Je me souviens et il revit. Les soldats vivent et se demandent pourquoi. C'est impossible ! Je l'ai vu mourir de mes propres yeux. Es tu sur Ebène me souffle la voix de ma conscience. Tu es tombé au combat peu après ce moment puis les traqueurs ont débarqués et ont embarqués Daante et entre temps tu as sombré dans l'inconscience. Non ! C'est impossible ! L'émotion enserre mon poitrail tandis que je redoute la vérification de mes pensées. Les souvenirs de mon ami défilent à toute allure devant mes yeux tandis que mon cœur bat la chamade et que mon sang pulse à toute allure dans mes veines. Finalement, une sorte de joie commence à naitre dans un recoin de mon esprit. Arès n'est pas mort ce jour là. Je n'ai pas perdu un ami de plus. Du moins, pas définitivement. Le loup roux est en vie. Se pourrait il que mes vœux aient été exaucés ? Je me fige sur place et tourne la tète vers le loup qui n'a cessé de m'observer durant tout cette entre mède.

Mais au moment ou je tourne la gueule vers cet inconnu synonyme d'espoir, je suis violement percuté par la masse du loup en question. Le choc me projette au loin et me fait rouler sur de longs mètres. La poussière et les cailloux se prennent dans mon pelage tandis que je roule, une expression interloquée sur le visage. Le loup n'est pas très puissant mais la surprise a jouée en sa faveur. J'ai eu de la chance qu'il n'ai pas profité de cette attaque en traitre pour faire bien pire que me bousculer. La colère et la rage s'allume en moi tel un incendie dévorant brulant tout sur son passage. Un volcan en éruption, voilà ce à quoi ressemble mon esprit en cet instant. Le loup a roulé avec moi dans ma chute mais a déjà bondit sur ses pattes et me fait face en grondant. J'analyse le visage de ce monstre défiguré dont les yeux ne sont qu'un puits de haine sans fond, dont tout l'être irradie la folie meurtrière et l'envie de m'abattre. Arès ? Non, ce loup ne peut être mon cher ami. Si jamais, c'est bel et bien l'ami que j'ai perdu autrefois. Je comprendrais parfaitement sa haine face à ce qu'il est devenu car c'est ma faute si le brave général est tombé dans le déshonneur lors de cette bataille sanglante. Mais, j'ai fait primé son amitié sur sa situation pour une bonne cause. Sur le moment, cela m'avait paru être absolument juste. Mais, en faisant cela je l'avais condamné. Condamner à quoi ? A devenir le monstre écorché que j'ai sous les yeux.

Je sais que je mérite amplement toute cette haine et ce déchainement de violence. Je mérite de souffrir, autant que je t'ai fait souffrir. Je mérite de mourir comme j'ai cru que tu étais mort. Je sais que je suis responsable et que par conséquent je dois payer. Durant, une poignée de secondes je songe à me laisser aller. A laisser le loup dévoré par la hargne faire de moi ce qu'il veut, me griffer, me mordre, me tordre le cou, me jeter du haut de la blessure, me tuer. Mais, je me ressaisis bien vite. L'être que j'ai face à moi ne saurait être l'ami que j'ai perdu. Je ne sais pas ce qui lui est arrivé après la bataille mais il semble qu'Arès soit bel et bien mort dans un sens. La colère augmente encore un peu plus lorsque je me remémore la promesse du loup de tout faire pour empêcher la bataille qui avait faillit nous couter la vie à lui, mon frère et à moi. La colère devient finalement intenable et je bondis sur mes pattes un sourire mauvais sur les babines.

Tu viens de défier le fils préféré de la faucheuse. Celui dont elle a toujours repoussé la fin. Cela ne sera pas sans conséquence. Je tente de me maitriser et de retrouver mon calme habituel pour tenter de désamorcer cette crise hautement mortelle par la parole mais tout mon être me réclame du sang et je ne compte pas le lui refuser. Je lance au loup d'une voix enrouée par l'émotion : Arès. J'aimerais dire que je suis heureux de te revoir mon ami. Mais vu les circonstances, je suppose que cela ne saurait être réciproque. Alors, je te laisse deux possibilités. Soit tu t'écartes de mon chemin. Soit tu meurs.

J'espère de tout mon cœur que le loup qui fut autrefois plus qu'un ami à mes yeux va s'écarter de mon chemin et me laisser passer. Car, dans toute cette colère se trouve des regrets, de la tristesse et de la culpabilité. Les larmes ne peuvent couler pour le moment car je suis une machine de guerre et les machines de guerre n'ont généralement pas une patience infinie face à une menace. Arès ne s'écarte pas et continue de gronder les crocs à découvert alors je laisse un grondement rageur s'échapper de mes babines et m'élance vers le male écorché. Je le percute de plein fouet en mettant tout mon poids dans l'impact. Le loup roule un peu plus loin mais je ne perds pas une seconde et me précipite de nouveau sur lui. Je lui bondis dessus et ses crocs se plantent dans mon épaule tandis que les miens se plantent dans sa gorge. Nous roulons ainsi sur plusieurs mètres. Tourbillon de violence, tornade de coups de griffes et de crocs. Combat implacable de deux frères devenus ennemis. Je sais bien que je suis celui qui est impardonnable entre nous deux mais il est celui qui est impardonné. De toute manière lui ôter la vie est le plus beau cadeau que je puisse lui faire. Arès aurait honte de ce qu'il est devenu. C'est par amour fraternel que tu t'es sacrifié pour protéger les miens et c'est par amour fraternel que je vais te délivrer de ce monde.


© REIRA DE LIBRE GRAPH
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Ven 19 Fév - 18:39

The reason.

Souviens-toi. Souviens-toi la douleur. Souviens-toi le déchirement. Oui, souviens-toi, car ce genre de souffrance ne s'oublie pas.
force 30
agilité 20
endurance 28



Qu'imaginais-tu? Tu pensais que tout le monde te pardonnerait? Que Arès te remercierait de lui avoir volé sa vie? Que si il s'en sortait il serait heureux de ressembler à ça, à moi? Que pensais-tu toi qu'il aimait comme un frère? Que pensais-tu que ce sacrifices allait lui couter? As-tu seulement peser le poids de la promesse qu'il ta fait? N'avais-tu donc aucun respect pour lui pour le faire agir ainsi? Le précipiter vers la mort?



Tes crocs s'enfoncent dans ma gorge, amas de poils qui amortissent le choc violent de tes poils. Je t'ai touché à l'épaule mais la plaie est tellement superficiel. Quel genre de monstre es-tu? Toi dont l'apparence tellement normale, tellement banale, pourrait passer pour un loup docile, tu n'es au fond de toi pas plus beau que mon apparence. La rage t'habite et te consume comme moi. Quand je vois la fureur que tu mets dans ton attaque contre moi, je comprend. Je comprend que Arès s'est voiler la face. Tu n'en as que faire de son existence. Tu n'en avais que faire de sa disparition. Quel monstre es-tu!? Ton âme est bien plus noire que celle dont j'ai hérité à mon réveil.

Sais-tu de quel couleur est la mort, sais-tu à quoi ressemble le néant? Il n'y est rien de semblable. Tu n'existes pas. Tu n'es rien. Le vide entoure ton âme. Tu es seul. Rien n'y personne n'entends tes cries, tes hurlements. Chaque appels à l'aide n'est qu'un echo dans un précipice sans fond. Sais-tu ce que cela fait de se réveiller dans un corps épuisé par la vie, brisé par les siens? Sais-tu ce que cela fait de ne savoir qui tu es et de croiser des étrangers qui en savent plus sur toi même que tu ne le serras jamais. Que sais-tu de la vraie signification du mot souffrance? Chaque coups que tu m'infliges est comme une caresse par rapport à ce que j'ai vécu par ta faute. Par cette promesse que tu as imposé à Arès!
La folie me guette, et le noir aussi. Nos yeux, nos corps, et nos crocs se rencontrent dans de violents chocs. Le loup a bien sur l'avantage de la force face à mon corps épuisé par des mois entiers de récupérations, de douleurs et de soins multiples. Je ne peux contenir mon crie.

"Que sais-tu de la douleur!?"

Un hurlement puissant alors que nous nous faisons face, le sang baignant nos babines, nos corps brûlant d'adrénaline et de férocité.

"Qu'imagines-tu que cela fait de mourir!? Vois mon corps, vois ce que tu m'as infligé! Vois ce que tes mots et la promesse qu'Arès t'a faite m'on infligé! Comment veux-tu que je te pardonne d'avoir fais de moi une épave du passé. Un missionnaire écorché par sa mission de sauvetage insensé. Comment as-tu pu faire promettre au loup qui vivait avant en moi de protéger toute une meute de la sienne? Comment as-tu pu être si égoïste? Comment as-tu pu blesser ainsi un loup qui avait tant d'estime pour toi, et le laisser mourir sous tes yeux sans agir pour le protéger du coup mortel de sa propre Alpha!?"

Ma rage se disperse en dehors de mon corps. Elle brûle ma langue comme le venin d'un serpent venu droit de l'enfer. Je sens mon cœur battre. Le cœur d'Arès. Il pleure tout comme mon œil aveugle. Je sens pour la première fois la chaleur d'une larme couler sur mon pelage abîmé. Abîmé par les années et la fatalité de la guerre. La fatalité de la vie.

J'ai vu le sang, j'ai vu la mort, j'ai ressentis l'abandon, j'ai ressentis l'oublis.

"Qui crois-tu être pour demander ainsi à un ami de tout sacrifier pour toi, pour ta petite vie douillette près des tiens?! Sais-tu ce que je vis par ta faute? Connais-tu seulement la définition de l'enfer? Le châtiment divin..."

Je m'arrête d'hurler pour baisser la tête face au sol, fronçant les sourcils, me souvenant de chaque douleur endurée durant mon réveil. La brûlure de la plaque en fer qui épouse mon os pour que je puisse seulement remarcher sur cette patte. La démangeaison d'avoir son crâne mis à découvert par un coup de croc, et les pulsations d'un cœur à la place du cerveau vous faisant vivre la plus dure des migraines, des plaintes raisonnantes dans ma voix a chaque instants, chaque jours. Les pleurs de l'agonie. L'agonie qui vous pousse à la folie, vous rendant accroc aux injections humaines car seules celle ci apaise les maux, la douleur. Sais-tu seulement ce que ca fait en tant que loup de ramper au sol jusqu'au pieds des humains pour gémir afin d'obtenir une de leur pilules qui apaisent la brûlure? L'honneur? Il n'y a rien de tel à l'intérieur d'une cage en fer. La fierté? Brisée dès l'instant où l'on vous enferme dans votre propre urine. J'ai vécu ce que tu ne connaîtras jamais. L'enfer des soins qui, dans la nature n'auraient jamais dû avoir lieux. J'ai enduré une renaissance forcé. J'ai subis l'obligation de devoir rester en vie. L'imposition d'un nouveau nom dans une âme meurtris désormais hanté par le souvenir d'un mort.

"Celui qui est face à toi Ebène, c'est celui que tu as créer. Soit polis, dit bonjour à Châtiment."

Le cynisme n'allait surement pas épargner ma vie, mais quitte à mourir dans un combat comme celui-ci, autant le faire après avoir tout dit.







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Sam 20 Fév - 20:51




From A CRADLE  TO A GRAVE

Force : 105
Agilité : 105
Endurance : 105

Ebène& Châtiment


Le combat fait rage avec une violence inouïe, une violence surement disproportionnée face à la menace que représente le loup qui a usurpé l'apparence d'un être qui fut durant son existence l'un des plus chers à mon cœur. Une violence surement disproportionnée par rapport à notre différence de niveau plus qu'évidente. En réalité ce combat inégal est gagné d'avance pour le vétéran que je suis et perdu d'avance pour le monstre qui me fait face mais je ne parviens pas à diminuer la violence de mes coups, je ne parviens pas à me raisonner. Car, l'être brisé et tourmenté que j'ai sous les yeux me renvoie une telle haine en plein visage que je ne parviens pas à réfléchir correctement. Jamais o grand jamais durant ma courte vie je n'avais eu à faire face à un tel concentré de rage et de haine si puissante que je pourrais presque la palper de mes pattes. Même le combat acharné contre le leader de la légion du sang ne m'avait pas placé face à un tel puits sans fond de volonté de tuer. Et dieu sait à quel point ce loup en était doté. Pourtant, je n'ai pas peur face à ce loup que j'ai un jour aimé de tout mon être. Je ne pourrais pas avoir peur d'un être que je pourrais abattre d'un coup de croc bien placé.

Néanmoins, je ne peux nier que la colère décline lentement mais surement au fond de mon poitrail pour laisser la place à d'autres sentiments tout aussi puissants et dangereux contrairement à ce que l'on pourrait penser. Je vois dans les yeux de mon ennemi ce qu'il pense de moi. J'ai toujours su lire dans le regard des gens depuis mon plus jeune âge et le dégout que je lis dans le regard du loup face à moi me blesse profondément. Suis je un monstre à tes yeux ? Si c'est le cas, je ne suis que le reflet de ce que tu es devenu. Mais peut être que c'est ce que tu as toujours été. Oui, je suis un monstre car j'ai du faire des choses honteuses pour survivre comme chaque foutu loup et chaque foutue louve encore en vie dans ce monde dévasté. Difficile de faire autrement dans un monde dont la devise pourrait être marche ou crève. Oui, j'ai du sang sur les pattes. Oui, j'ai tué au cours de ma vie. Oui, je ne suis pas un loup bon si on me juge selon cela. Mais, je me suis toujours attaché à respecter un certain code d'honneur et j'ai essayé de rester fidèle à mes valeurs et mes idéaux. Si j'étais un monstre pourquoi aurais je œuvré pour la paix au lieu de prôner les représailles les plus sanglantes à l'encontre de ta meute qui est la seule responsable de toute la dévastation que les meutes de ces terres viennent de traverser.  

Oui, malgré le fait que les nouveaux dirigeants Navniks aient reconnu leurs tords c'est votre faute si le sang a inondé nos contrés. D'ailleurs ton alpha a reconnue qu'elle avait déclenché une éradication sur une mauvaise perception. Tu veux me voir comme un monstre. Parfait ! Je suis un monstre. Oui, je pourrais massacrer sans sourciller des loups pour protéger ma famille ou mes amis. Es tu satisfait ? Oui, j'ai fait des choses abominables au cours de ma vie mais contrairement à toi je sais pourquoi je les ai faites. Et, elle ne me hante pas parce que je n'hésiterais jamais entre abattre quelqu'un pour sauver les miens ou l'implorer de ne pas leur faire de mal. Si cela fait de moi un monstre alors j'en suis un avec fierté.

Le combat se poursuit au même rythme et la violence des coups ne faiblit pas. Les crocs s'entrechoquent tandis que le sang inondent nos pelages. Les griffes lacèrent et déchirent alors que les crocs arrachent sans vergogne, que les plaies s'ouvrent et que la peau s'arrache par volée. Le loup brise le silence dans un hurlement rauque et puissant :
"Que sais-tu de la douleur!?"

"Qu'imagines-tu que cela fait de mourir!? Vois mon corps, vois ce que tu m'as infligé! Vois ce que tes mots et la promesse qu'Arès t'a faite m'on infligé! Comment veux-tu que je te pardonne d'avoir fais de moi une épave du passé. Un missionnaire écorché par sa mission de sauvetage insensé. Comment as-tu pu faire promettre au loup qui vivait avant en moi de protéger toute une meute de la sienne? Comment as-tu pu être si égoïste? Comment as-tu pu blesser ainsi un loup qui avait tant d'estime pour toi, et le laisser mourir sous tes yeux sans agir pour le protéger du coup mortel de sa propre Alpha!?"


Les mots du loup qui fut autrefois un ami s'enfoncent dans mon corps comme les éclats de ferraille que j'avais reçu lors de l'explosion de la chapelle et s'insinuent jusqu'au plus profond de mon être. Ce n'est pas mon corps mais mon cœur qui saigne le plus abondamment en cet instant. La rage se mêle à la tristesse, la culpabilité à la douleur dans un tourbillon inaltérable. Je suis touché par les propos du loup mais ne manque pas d'être de nouveau en colère. Je connais bien plus la douleur que tu ne la connaitras jamais. La douleur la plus puissante est la douleur émotionnelle. As tu vu ta propre famille se faire abattre par les rafales des hommes ? As tu déjà vu ta meute se faire littéralement éradiquer sous les crocs des molosses et les balles des deux pattes ? As tu déjà vécu l'enfer de perdre chaque être vivant que tu aimes dans d'atroces souffrances ? As tu déjà vu un louveteau se faire dévorer par un clébard ? As tu déjà vu l'un de tes amis se faire écraser par un monstre de fer humain ? Comment oses tu insinuer que je ne connais rien à la douleur ? As tu déjà vécu un génocide auquel tu as eu miraculeusement la chance de réchapper ? As tu été hanté par les images du carnage à une échelle industrielle ou par les pleurs des louveteaux devant le cadavre de leurs parents ? Non, alors ta rage tu te la gardes !


T'ais je imposé quelque chose ? Je me rappelle t'avoir dit que je ferais ce que je devais faire pour ma meute peu importe notre amitié. Je me rappelle ta fausse promesse de tout faire pour arrêter cette guerre. Je ne t'ai pas demandé de venir sur ce champ de bataille. Je ne t'ai pas dit de venir sur le territoire Navnik tu l'as fait de ton plein gré. C'est toi qui t'es dressé face à ton alpha. Je t'ai simplement demandé de sauver mon apprentie une fois que tu t'es dressé contre ta chère alpha. Si c'est mon amitié et notre discussion antérieure qui est responsable du fait que Plume Rousse ai tenté de t'abattre alors oui je suis le seul responsable. Oui, je n'aurais pas du voir en toi un ami. Oui, je n'aurais pas du voir en toi un égal qui pourrait mourir pour ses valeurs. Si tu considères que le fait pour une alpha de ne pas se rendre compte que l'un de ses généraux se rebelle contre elle pour arrêter un carnage injustifiée et non pas pour la menacer ou usurper son pouvoir est normal alors soit. Je suis le seul et unique responsable de ton calvaire et de ce que tu es devenu. J'ai connu des amis qui eux sont morts pour moi et pour leurs valeurs et j'aurais fait de même sans hésitation possible pour eux. J'aurais fait la même chose pour toi et j'aurais enduré mille fois pire pour un loup que je considérais comme un frère mais nous n'avons décidemment pas la même perception du mot fraternité.


"Qui crois-tu être pour demander ainsi à un ami de tout sacrifier pour toi, pour ta petite vie douillette près des tiens?! Sais-tu ce que je vis par ta faute? Connais-tu seulement la définition de l'enfer? Le châtiment divin..."
Encore une fois les émotions se mêlent et s'entre mêlent dans mon cœur mais bien que les regrets et la tristesse dominent de loin l'ensemble. Je ne peux m'empêcher de ressentir une pointe de rage envers le loup. Mon frère vient de passer trois mois dans l'enfer des geôles humaines et si il suivait ton point de vue ce serait ma faute car c'est à cause de moi qu'il est entré dans la meute.

"Celui qui est face à toi Ebène, c'est celui que tu as créer. Soit polis, dit bonjour à Châtiment."
Finalement, je ne retiens pas mes larmes une seconde de plus et les laisse dévaler mes joues et ruisseler sur le sol rocheux de la blessure. Je suis désolé mon ami. Je suis désolé de t'avoir causé tant de problèmes. Je suis désolé de t'avoir amené à tout perdre, à tomber dans le déshonneur, d'être responsable de ton malheur, de tes peines et de tes douleurs. Je suis désolé de t'avoir aimé comme un frère. Je suis désolé de t'avoir rencontré.

Je prends finalement la parole après avoir bondis sur mes pattes : Je suis désolé Arès. Désolé de t'avoir beaucoup trop demandé. De t'avoir demandé bien plus ce que je n'aurais du. Désolé de toutes les souffrances que tu as traversé depuis ce jour là. Désolé de toutes tes blessures, désolé de t'avoir tant pris. Je m'excuse pour tout le malheur que tu as vécu et tout les problèmes que je t'ai causé. Je m'excuse pour la haine que tu ressens et qui ronge tes veines comme un poison. Je sais bien que cela ne changera rien mais j'ai pleuré ta perte chaque jour depuis ta disparition. Sache que je t'ai aimé comme un frère et que j'aurais donné ma vie pour toi s'il le fallait. D'ailleurs, c'est l'un de mes seuls regrets celui de ne pas être mort à ta place ce jour là. Je suis responsable de tout ce qui t'es arrivé et j'aurais mérité de mourir pour cela. Enfin, mon autre regret est de t'avoir rencontré et d'avoir été ton ami.

Les larmes cessent d'inonder mon visage et malgré la tristesse et la dévastation sur mes traits, je me demande ce qui va se passer maintenant. Je n'ai qu'une seule envie quitter ce lieu le plus vite possible. Le dégout pour le loup que j'ai en face de moi est proportionnel au dégout que je m'inspire. Je ne vois pas ce qui pourrait se passer maintenant. La rencontre avec ce mort vivant viendra sans nul doute s'ajouter à la longue liste de mes cauchemars, ceux que je trimballe depuis l'anéantissement de ma meute. Mais, je sais une chose je ne vais pas tuer ce loup. Je voulais lui ôter la vie par amour fraternel mais il n'y a plus ni amour, ni frère.



© REIRA DE LIBRE GRAPH
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Dim 13 Mar - 9:30

The reason.

Souviens-toi. Souviens-toi la douleur. Souviens-toi le déchirement. Oui, souviens-toi, car ce genre de souffrance ne s'oublie pas.
force 30
agilité 20
endurance 28



Ses larmes inondent son visage. Pendant un instant ma rage se tait. Spectatrice de cette pièce burlesque. Mon cœur a ralentit. Ma respiration n'est plus qu'un écho à ses battements lents. Je le regarde et je ressens une présence dans mon esprit. Arès regarde. Arès écoute. Arès pleure lui aussi. Il est sorti de l'ombre de mon âme pour voir. Pour admirer la beauté de la sincérité de chaque perles iodées qui coulent de son être. Ebène pleure la perte de son ami. La culpabilité de sa cruauté voilé jusqu'à aujourd'hui.

- Je suis désolé Arès. Désolé de t'avoir beaucoup trop demandé. De t'avoir demandé bien plus ce que je n'aurais du. Désolé de toutes les souffrances que tu as traversé depuis ce jour là. Désolé de toutes tes blessures, désolé de t'avoir tant pris. Je m'excuse pour tout le malheur que tu as vécu et tout les problèmes que je t'ai causé. Je m'excuse pour la haine que tu ressens et qui ronge tes veines comme un poison. Je sais bien que cela ne changera rien mais j'ai pleuré ta perte chaque jour depuis ta disparition. Sache que je t'ai aimé comme un frère et que j'aurais donné ma vie pour toi s'il le fallait. D'ailleurs, c'est l'un de mes seuls regrets celui de ne pas être mort à ta place ce jour là. Je suis responsable de tout ce qui t'es arrivé et j'aurais mérité de mourir pour cela. Enfin, mon autre regret est de t'avoir rencontré et d'avoir été ton ami.

Je sens mon cœur se serrer. Moi qui était empli de rancœur envers ce loup, me voilà donc piégé dans de douces et belles paroles? Je tourne la tête pour ne plus le regarder, mais Arès est là. Arès pleure. Son cœur saigne. Il est impuissant. Je ressens alors ses émotions. L'amour, la culpabilité. Le pardon. Je comprend alors. Arès ne lui en a jamais voulu. Arès l'aime comme un frère. C'est pourquoi... C'est pourquoi il est mort comme un soldat, comme un guerrier fier de son honneur. Ainsi donc tu l'aimais Arès? De tout ton coeur tu le considérais comme ta famille. Ton unique ami. Pourquoi ses mots sonne étrangers en mon esprit? Qu'est-ce que l'amitié? Comment peux-tu mourir pour un autre... Sacrifier ta vie ainsi..? Je suis perdu. Mes yeux ne perçoivent que du vide alors que je ressens en mon corps le besoin d'Arès de prendre son ami contre lui. L'amitié... Un contexte inconnu a travers les barreaux de fer de mon ancienne prison. Aujourd'hui je ne connais rien de tout ça. Et je me sens alors jaloux. Jaloux de savoir que tu es aimé ainsi, pleuré autant. Pourquoi ai-je hérité de ton corps? Pourquoi voulais-je te venger!? Toi qui avais tout. Des amis. Une famille.

Je te hais.

Oui je hais ce loup qui m'habite. Me rend faible. Confus et incertains. Je n'ai plus le goût du combat. Je tourne le dos au loup couleur de nuit. Le combat est terminé. Il était perdu d'avance. Ce n'est pas le mien. Ce ne la jamais été.

- Il te pardonne.

Je ne serais quoi dire d'autre. Je suis fatigué des explications. Il n'aura que ces mots. Arès te pardonne. Oui, le loup faible mort par amitié, il te pardonne. Et moi, je vais continuer a errer dans ce corps maudit dont j'ai hérité.
La distance se creuse. Je ne t'ai pas regardé avant de partir. Je ne veux plus te faire face. Je ne veux pas faire face de nouveau au passé d'Arès. C'est fini. Il est partit. Son passé aussi.





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