Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Défis - Songe du passé [Colibri]

Kobalt
Carnage de l'Éphèmère
Carnage de l'Éphèmère

Fiche de personnage
force:
Défis - Songe du passé [Colibri] Qkci100/100Défis - Songe du passé [Colibri] Qkci  (100/100)
agilité:
Défis - Songe du passé [Colibri] Qkci100/100Défis - Songe du passé [Colibri] Qkci  (100/100)
endurance:
Défis - Songe du passé [Colibri] Qkci100/100Défis - Songe du passé [Colibri] Qkci  (100/100)
Kobalt
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Sam 13 Fév - 11:45

Songe du passé
force → 15 agilité→ 16 endurance→9


Ouvrir les yeux, comme chaque matin... Mais ne pas savoir où il se trouve. Cela, ce n'est pas chaque matin. Il est là, couché sur le sol. Ne s'était-il pas endormi dans sa tanière, comme d'habitude? La veille lui parait flou, comme tous les autres jours de son existence. Le loup s'étire, longuement... Baillant un long moment, un jappement attire son attention. Il se dresse sur ses pattes, tournant la tête de droite à gauche, remarquant une petite tanière, un peu plus loin. C'était la sienne? Il ne sait plus très bien, avançant prudemment. C'est l'odeur de loup qui lui monte dans les narines. Pas un, plusieurs. Trois. Des louveteaux. Grondant, il accélère le pas, grimpant en direction de l'abri.

Je me retrouvais devant le trou, y glissant ma tête. Au fond, trois, ils étaient trois. L'un d'entre eux était un louveteau à la robe grise, et au regard ambré. Il était sans doute l'aîné, celui-là, un peu plus grand que les deux autres. Une louvette lui tirait l'oreille, pour jouer. Blanche comme la neige, le regard bleu, elle tentait de faire falloir sa force contre son aîné, en vain. Mon regard dérive sur la gauche, et je vois cette petite boule noire, un peu plus recluse, dans son coin... Il est le plus petit des trois, bien que loin d'être maigrelet non plus. Son pelage semble duveteux, comme celui du reste de la porté. Il semblait se réveiller mollement, portant son regard bleu vers ses frères et sœurs, remuant la queue avant de les rejoindre pour jouer à son tour. Qu'est-ce qu'ils foutaient là, sérieux?
Je grondais un instant, mais ils semblaient totalement m'ignorer, plus occupé à jouer.


- Hoy,
fis-je en interpellant le plus vieux des trois, celui qui semblait en avoir marre de se faire tirer l'oreille. Elle est où, votre mère, ou votre père? Vous êtes seuls?

Les louveteaux que le grand noir observait n'était pas âgé de plus de 3 mois, ou 4, grand maximum... Et les petits ne lui répondant pas, il haussa le ton.

- Répondez moi les gamins, où je vous jette dehors!


Claquant de la mâchoire, le loup hérissa ses poils. Mais rien à faire... Il était comme invisible à leur yeux d'enfants. La louvette jappa à nouveau, lâchant l'oreille de son frère, avant de s'agiter dans tous les sens. Cette dernière bondit dans la direction du loup noir, qui gronda plus fort, alors qu'elle lui bondissait dessus. Non, c'était vers la sortie qu'elle bondissait, lui passant au travers.

Je me retournais, sans comprendre ce qu'il venait d'arriver. La louvette blanche continuait sa route, lors que son aîné me passait au travers des pattes, suivit du plus jeune, comme si je n'étais qu'un fantôme. Je ne... Comprend pas du tout ce qu'il se passe ici, mais c'est étrange, bien trop... Étrange pour moi. Alors que je tourne la tête vers les louveteaux qui disparaissent sous les arbres, je m'avance un peu plus dans la tanière... Au fond de celle-ci, un loup semble dormir d'un sommeil profond. Je ne le reconnais pas, ni son apparence ni son odeur... Pourtant, je suis certain de l'avoir déjà vu quelque part... Ma mémoire est tellement capricieuse, de toute manière.
Je tentais de lui donner un coup de patte, pour le réveiller. Mais encore une fois... Je passais au travers de ses poils, le transperçant avec mon membre de part en part. Je ne pouvais pas le toucher, ni lui parler, ni faire en sorte qu'il ne m'entende.
Grondant un peu plus fort, je fis demi-tour. Je ne suis pas mort, quand même? Je ne suis pas un fantôme, rassurez moi...


Le loup noir leva la truffe vers le ciel, sentant une odeur désagréable lui pincer les sens d'un seul coup... Celle d'un chien, et celle de l'homme. Ces derniers n'étaient pas bien loin, s'il suivait la direction du vent... Entamant des foulées rapides, le sombre s'élança à son tour à travers des arbres, sur la piste du chasseur. Peut-être que lui, il le verrait. Peut-être que lui, Kobalt pourrait le toucher pour lui arracher la gorge.
Il suivit la piste des deux intrus des bois, les trouvant bien vite. Il n'avait qu'une lame blanche, et pas d'armes faisant cracher le feu. C'était déjà une bonne nouvelle. Le chien n'avait pas non plus sentit son odeur, sur une autre piste, bien plus alléchante que la sienne, il semblerait.
S'élançant dans son dos, il tenta de le plaquer au sol, bondissant. Il passa à travers, une nouvelle fois, finissant par rouler sur le sol dans un couinement douloureux. Tch... C'était réellement un fantôme, alors?
Grondant, il se redressa, tentant d'attaquer à nouveau l'homme, ou le chien, sans aucune trace de succès. Ils étaient intouchables, et avançait dans une direction bien précise. Kobalt suivit les deux assassins d'un pas lent, curieux en même temps... Curieux de voir comment agissaient ces êtres qu'il connaissait bien et en même temps connaissant si peu.

J'entendais les louveteaux qui jouaient à se courir après, un peu plus loin. L'homme aussi. Il tenait son chien par une corde de métal, le retenant, celui-ci prêt à bondir d'un seul coup sur les boule de poil innocente. Je regardais ce spectacle, calmement... Je ne peux rien faire de plus à présent, même si quelque chose me pèse dans la poitrine. Un poids. Ces petits vont sans doute mourir aujourd'hui, c'est.. Peut-être triste. Sans doute triste.
Le chien est lâché, fonçant sur les petits, accompagné de son maître. Le chien aboie, féroce, effrayant d'un seul coup l'ensemble de la porté. Le plus grand se dresse devant ses cadets, essayant de faire rempart. Derrière lui, la blanche et le noir sont terrifié, l'un comme l'autre, et leur regard bleu se rempli de larmes. Le chasseur de penche, saisit l'aîné par l'encolure, alors que les autres jappent. La lame blanche est sortie, elle lui transperce le flanc. Le louveteau est déjà mort, alors que son sang se répand sur le sol, comme une traînée rougeoyante. Le chasseur jette le corps, un peu plus loin, il s'occuperait de le dépecer plus tard, j'imagine. Il lui reste encore les deux autres louveteaux dont il doit s'occuper. A son sourire, on dirait qu'il y prend du plaisir, alors que le chien part à la poursuite des boules de poils qui commencent à s'enfuir.

Kobalt leur emboite le pas, entamant à son tour des foulés, tentant de rattraper le chien. S'il pouvait le mordre... Il grondait, essayant de le faire s'arrêter, de se faire remarquer, en vain. C'était... Inutile.
Il s'arrêta un instant, remarquant soudainement une... Présence, autre que celle de ceux qui jouent cette scène de théâtre. Le mirage d'un louve blanche lui apparait d'un seul coup, derrière les arbres. Elle a le regard bleu, sans doute du même âge que lui... Mais d'un seul coup, elle disparait. Une hallucination?
Le loup reprit sa course, alors qu'un couinement sauvage se fait entendre, ainsi que des aboiements satisfait. Le chien doit avoir réussi sa mission. Kobalt presse le pas, un peu plus rapide encore, arrivant face au chien, tenant la patte arrière du loup noir, alors que la louvette blanche jappe pour appeler à l'aide. Il ne peut rien faire, rien du tout, à part voir le petit noir se débattre dans tous les sens pour échapper à la morsure qui le fait crier de douleur. Il criait, de sa voix d'enfant.

- Va-t-en!! Va-t-en!

Il criait en direction de sa sœur, la suppliant de partir, entre deux couinements pitoyables et douloureux. S'en était finit, de lui. Le chasseur allait bientôt arriver, c'était la fin. La louvette blanche s'enfuit à son tour, sans doute pour regagner sa tanière.

Je l'observe courir, et je vois derrière elle l'ombre d'une louve, celle que j'ai vu au travers des arbres, il y a quelques instants... Est-elle un fantôme, elle aussi? Je ne sais pas...
Mon regard se tourne vers le louveteau, qui ferme les yeux, décidé à abandonner. Sa patte avant frappe mollement le chien, essayant de se raccrocher un peu plus à la vie encore. J'observe, en silence, ce triste spectacle... Alors une de ses pattes frappent le chien en plein visage, lui perçant un œil avec sa griffe. J'ouvrais les yeux, surpris? alors que le louveteau se roule, avec la force du désespoir. Il se roule, et se dresse sur ses pattes valides, trainant son misérable corps, laissant une couler de sang derrière lui. Il a toujours les yeux fermés, comme s'il ne voyait pas où il allait. Le chien grogne, aveuglé par son propre sang. Je me demande pourquoi il ne part pas à la poursuite du louveteau...


Kobalt suivit les traces du louveteaux, marchant à ses côtés, un court instant. Ce dernier s'étala, manquant de force, au milieu d'un lit de feuille morte, disparaissant presque à l'intérieur du tas. Le loup noir se posa à ses côtés, assis, silencieux, toisant cette marque sur le flanc du louveteau. La même que la sienne. Semblables. Ils étaient semblables. Et s'il l'avait bien compris...
Il tourna la tête vers les alentours, entendant le chasseur crier à travers le bois. Il ne viendrait pas par ici. Une louve allait venir, allait trouver ce louveteau, le ramener, le soigner...
Ce louveteau là, c'était lui. Lui... Un fragment de son passé.

~~~

Je me réveillais en sursaut, dans ma propre tanière, les poils me collant à la peau, humide de sueur. Je me redressais, sans comprendre. Un... Un souvenir...? Était-ce réellement... Un souvenir?

#fk.016 pour kobalt
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Mar 16 Fév - 9:59

Tu ne comprends pas. Où est-tu, petite louve? Tu observes les alentours. Tu puises dans ta mémoire, et instinctivement tu vois, tu trouves cette tanière de ton enfance. Tu y entres, silencieusement, tu fronces des sourcils. Pourquoi "papa" est là? Pourquoi il dort? Tu le regardes, silencieuse. Il est mort. Enfin, non, ça tu n'en sais rien, il s'en est juste allé dès que tu as eu l'âge pour te débrouiller seule. Mais...pourquoi est-ce que l'odeur de la tanière qui est à présent la tienne, sent-elle aussi puissamment l'odeur de ce loup qui est parti? Tu es déconcertée, tes oreilles se baissent alors que tu sens deux autres odeurs que tu avais, malgré toi, oublié. Deux odeurs que ta mémoire avait effacée pour te protéger. Deux odeurs, dont leur sang s'est déjà retrouvé sur ton doux pelage.

D'un coup tu entends du bruit derrière toi. Tes yeux s'exorbites alors que tu découvres trois loupiots de même pas 7 pommes de hauts qui s'avancent d'un pas assuré vers le lointain. Impossible. Que..pourquoi? Tu sais, et en même temps ignores ce qui se passe. Comment se fait-il que tu es là? Enfin, qu'une mini-toi se trouve là? Comme ça se fait qu'il y ait tes deux frères? Est-ce un cauchemar? Une part de réalité? Toi qui avait oublié ce mauvais souvenir, tout te revint en mémoire. Pourtant tu suis cette petite tribu de trois louveteaux. Tu suis la louvette qui se trouve en tête. Ils jouent, ils font la course. S'éloignent. Les louveteaux sont heureux, tu vois ce paysages magnifique qui devient rapidement désastreux, monstrueux. Tu vois cette limite entre rêve et réalité. Tu te rappelles des sentiments que tu avais éprouvé en sortant de cette limite. Tu te rappelles de la suite. De ce qui va se passer. Et de loin, tu peux voir le chien qui arrive. Les petits ne le voient pas. Tu leur hurles de faire demi-tour, te dresse entre eux et la menace. Mais ils te traversent comme si tu n'étais qu'une vulgaire molécule. Ton regard inquiet apparaît. Tu vois le chien venir, tout d'abord, effrayant sur place les petits. Puis tu tentes de grogner contre l'homme à la lame et le chien. Rien, rien ne marche. Tu bondis sur l'homme avec l'air le plus menaçant que tu as pu prendre. Mais tu le traverses comme l'ont fait les petits quelques secondes à peine plus tôt.Alors, tu t'enfuis, incapable de revivre cette scène une seconde fois. Tu te caches derrière les arbres. Tu essaies de t'en aller, de ne pas être spectatrice de cette catastrophe que tu as vécue. De cette catastrophe que tu as causée. Et lorsque tu entends les cris, tu sais ce qui se passe. Tu sais que ton premier frère, le tout gris, est mort. Tu sais que son sang a giclé sur la petites bouille qui t'appartient. Ton regard se désagrège. Ta vivace et agréable bonne humeur n'est plus que du passé. Tu as mené ta famille à la mort. Et tu ne t'en souvenais même plus ignoble et vile petit oiseau. Tu avais oublié les moments heureux, comme les malheureux, comme ce dernier moment. Tu t'en veux de ne pas avoir pu faire quelques choses. Les larmes coulent. Elle s'étalent, recouvre ton visage qui était pourtant si doux.

Tu jettes un regard alors. Et tu vois le sang gicler sur toi. Sur ces iris vairons. Mais quelque chose te fait éprouver de la tristesse et à la fois de la colère. Un loup noir, un mâle, se trouve tout près, à regarder la scène. Tu jappes, lui ordonnes de les aider. Il lève son regard vers toi, tu es surprise. Et aussi vite qu'il est apparut, il disparaît. Comme toi il ne devait être que spectateur du passé. Qu'un loup incapable d'agir pour protéger une bande de loupiots inconscient que tu as mené droit vers la mort. Mais quelque chose te dérange. Ces yeux...tu repenses aussitôt à la petite bouille de ton frère adoré dont le nom était Akabé. Mais il est mort. Mort, juste mort.

Mais tu ne peux t'empêcher de retourner sur les lieux du crimes. Tu t'approches, en courant aussi vite que tu le pouvais, en direction de ton seul frère qu'il te reste. Tu croises en même temps la dépouille de ton premier frère, ses tripes sont au sol. Tout ce que contenait son ventre se répandait sur le sol. Tu as la nausée, mais tu continues de parcourir les derniers mètres restants jusqu'à ta dernière fratrie. Tu vois alors ton frère, attrapé tout juste par le chien. Il se débat, secoue tout son minuscule corps criant à la gamine que tu étais.

- Va-t-en!! Va-t-en!

Tu tentes le tout pour le tout. Tu bondis sur le chien, tout crocs dehors. Tu hurles. Un cri de désespoir s'échappe de tes cordes vocales. Tu ne veux pas le revoir tomber. Tu ne veux pas le savoir proche de la mort. Une larme perlant le coin de ton œil, tu rencontres le vide, dégringolant contre le sol poussiéreux qui esquinte ta pelisse. Mais tu continues. Tu l'attaques. Durant un moment. Tu te bas férocement. Tu tentes de donner un coup au niveau de la geule du chien pour le faire lâcher ton dernier frère. Et finalement, tu tombes de fatigue. Tu vois la petite s'éloigner. Tu ne peux t'empêcher de la suivre. Tout tes sentiments remontant à la surface. Tu es prise de violentes secousses par tes pleurs. Ton corps semble se briser. Tu n'as rien pu faire, une fois de plus. Tu te sens si impuissante. Devoir revivre à nouveau cet affreux moment te détruit de l'intérieur, tu as cette impression de mourir vivante. Ton cœur bat la chamade, quant à ton souffle, tu tentes de le calmer. Rien à faire, tu es à nouveau traumatisée.

Tu sens alors une présence derrière toi. Ton regard vairon croise durant un bref instant le même loup noir fantomatique de plus tôt. Tu lâches un soupire de tristesse et continue ton chemin lorsqu'il disparaît. Il n'est pas réel. Il n'est pas vivant. Il est mort. Tu l'as vu de tes propres yeux. Il n'est qu'un morceau de puzzle dans ce souvenir de douleur. Tu penses à ce loup. Et si l'espoir pouvait te faire vivre? Et si Akabé n'était pas mort? Était simplement blessé et qu'il avait pu s'enfuir comme toi tu l'avais faits?

Tu rejoins finalement "papa". Il est debout, semble chercher tes frères et mini-toi. Tu le vois inquiet. Ses yeux s'écarquillent alors qu'il se jette sur toi. Enfin, sur mini-toi. Tout d'abord il te saisis entre ses babines et te ramène dans la tanière avant de se lancer dans une séance de lavage. Tu observes ce moment qui pourrait être magique dans d'autres circonstances. Une fois nettoyée, il te questionne. Mini-toi, de sa voix fluette et aiguë lui explique le tout en lui sanglotant. Tu n'aurais jamais du vivre un tel cauchemar dans ta vie. Tu tentes de ne pas t'étouffer. Tu souffres. Tu sanglotes toi aussi alors que tu te rappelles des la haine que tu as ressentie envers toi même ce jour-là. Tu tentes de te calmer. D'oublier à nouveau ces détails horrifiant auxquels tu as assisté. Ta peine est immense. Tes larmes ne s'arrêtent pas, elle continuent de rouler sur tes plisses qui ne montrent plus aucunes joies.

Et puis tu te réveilles en sursaut. Tu n'es pas en sueur, les loups ne peuvent l'être. Mais tu as chaud, bien trop. Tu sors ta langue avant d'éclater en sanglot. Ce cauchemar semblait si réel. Tellement. Et Akabé...et Alios...ils ne sont plus là. Tu te recroquevilles sur toi même. Tes pleurs silencieux résonnent dans la nuit. Tu es si mal, pourtant. Tu avais deux frères. Morts, mais tu avais deux frères. Deux frères de ta portée qui sont morts par ta faute. Enfin, dans ton cauchemar tu avais deux frères. Rien ne te prouvait que c'était réel. Et pourtant, tu es pire que tourmentée. Tu continues de secouer brutalement ce corps malingre et petit. Ton regard se pose sur la tanière dans laquelle tu te trouves. Celle dans laquelle « papa » dormait. Celle dans laquelle d'autres petiots ont peut-être dormis avec toi. Tu te calmes le temps de prendre une grande inspiration. Il n'y a qu'une odeur lointaine de papa. En plus de la tienne bien entendu. Tu n'as fait qu'un cauchemar, petit Colibri, qu'un cauchemar horrible que tu ne souhaiterais à personne. Ton palpitant se calme petit à petit alors que tu te redresses pour aller marcher. Tu refais le chemin qu'ont effectués les petiot. Rien. Tu découvres le même chemin qu'ils ont empruntés. Bon, c'est vrai qu'en deux ans les traces ont disparus, mais il y a des choses qui restent généralement. Hors là il n'y avait rien, c'est pourquoi tu retournas dans la tanière, calme. Et t'allongeais doucement avant de clore tes yeux vairons. Tu as oublié, encore. Tu as oublié le cauchemar. Et tu te rendors, facilement, ton esprit ayant effacé à nouveau ce souvenir si douloureux. Le sourire sur les lippes, tu fais de beaux rêves petites louves.
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Dim 13 Mar - 10:46

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Kobalt
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Dim 13 Mar - 10:56

Oh, le RP est out, je vais le faire archiver! Je l'avais complétement oublié :/
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