Force : 105 Agilité : 105 Endurance : 105

Je quitte les ruines de la chapelle d'un pas nonchalant. Le garde manger de la meute est tristement vide ces temps ci. Or, la menace de la famine plane encore au dessus de nos tètes. Et, nous ne pouvons vraiment pas nous permettre de connaître la famine alors même que nous ne savons pas encore si la guerre avec les deux autres meutes continue ou non. Alors même que nous avons encore des frères de meute coincés dans les geôles des bipèdes. Non, la meute ne peut vraiment pas se permettre de tomber en famine. Je décide de ne pas aller me perdre à une dizaine de kilomètres du territoire de la meute et de chercher de la nourriture sur le territoire même de la meute. Après tout, notre territoire a toujours été très giboyeux alors il serait logique qu'il y ait un paquet de carcasses de proies dans les environs. Je me mets donc en quête de gibier dans la vaste étendue neigeuse de la colline. Mon pelage est ébouriffé par les fortes rafales de vent hivernal mais son épaisseur me permet de ne pas sentir les morsures du froid.

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Je galope en faisant des cercles autour des ruines de la chapelle. Une approche concentrique va me permettre de gagner un temps précieux car si j'apprécie la chasse c'est bien pour les sensations grisantes qu'elle procure. Ce qui n'est nullement le cas de recherches de carcasses congelées. La seule sensation que procure la découverte d'une proie gelée est parfaitement résumable en une seule phrase : Bon on ne va pas crever de faim la gueule ouverte finalement. Oui, je sais la subtilité n'est pas mon point fort. Enfin, bref je mets toute mon énergie dans ces recherches qui ont au moins le mérite de m'empêcher de penser à mon frère et à Tybalt prisonniers des hommes. Je finis par dénicher une proie morte de froid depuis belle lurette sous un amas de neige. Je creuse pour tirer ma trouvaille de ce tombeau glacé et vais la déposer à la chapelle.

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Une fois ma trouvaille déposée dans le garde manger de la meute, je décide finalement de revenir sur mes pas et de retenter ma chance. Qui ne tente rien n'a rien et le garde manger ne va pas se remplir tout seul. Qui plus est il ne fait pas si froid. Il a fait bien plus froid lors du début de l'hiver. Le printemps est certes encore loin mais il approche. Bon d'accord j'exagère et puis ce n'est pas comme ci je cochais les jours sur les murs de la chapelle. Toujours est il que soit le blizzard se fait moins mordant soit je m'y suis finalement habitué. Peu importe au final parce que le fait que le blizzard soit moins violent n'a aucune incidence sur la rareté de la nourriture. Je fouille les tas de neige à la recherche de la moindre chose comestible mais ne trouve rien alors je me rabats sur les abords immédiats de la chapelle et déniche une proie sur mon chemin. Je la traine jusqu'au cœur de la chapelle puis vais la déposer à coté de celle de tout à l'heure.

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Je reviens tout juste d'une petite patrouille matinale aux frontières enneigées du territoire Navnik. Et, malgré l'envie irrépressible de rentrer me foutre les pattes aux chauds dans un coin bien abrité de la chapelle je décide de rechercher de la nourriture histoire de rentabiliser mon temps en extérieur. Mais au bout de quelques minutes de recherches vaines, je me précipite dans l'abri de la meute en pestant contre ce temps moisi et absolument casse... Vous voyez la suite.

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Je décide de retenter ma chance quelques heures plus tard et ce après une petite sieste des plus agréable. Je ne sais pas vous mais moi l'hiver me donne particulièrement envie de pioncer. Je pourrais d'ailleurs passé une journée entière à le faire. Et puisque lorsque je me suis endormi mon fils se réveillait tout juste d'une sieste, j'imagine que cela doit ètre de famille. En même temps que voulez vous faire avec toute cette neige. Les possibilités d'action sont relativement réduites. Je quitte donc les ruines de la chapelle et ai le bonheur de tomber sur une carcasse à quelques pas seulement de nos tanières. Comme quoi parfois il n'y a vraiment pas besoin de se décarcasser pour parvenir à ses fins. Je ramène ma découverte dans le garde manger avant d'aller me blottir contre Elerinna.

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La journée se termine et le soleil s'est couché depuis quelques heures déjà, il est temps d'aller effectuer mes recherches quotidiennes. Je quitte les ruines de la chapelle et commence à traquer la moindre piste de proie congelée ou non, sait on jamais. Mes pas dans la neige forment un sentier me permettant d'établir un périmètre de fouille. Mes efforts finissent par payer et je ne tarde pas à dénicher de la nourriture. J'achemine ma découverte jusqu'au garde manger et reviens chercher dans le froid nocturne.

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Malheureusement pour moi, je ne trouve rien de plus en cette nuit hivernale alors je retourne dans les ruines de la chapelle, histoire de me réchauffer et de pioncer accessoirement.