Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 OSMIUM // power of stupidity.

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Sam 5 Déc - 16:34


Osmium
5 ans ∞ Femelle ∞ Esobek ∞ Espionne
« running down to the riptide »


7 FORCE | 8 AGILITE | 7 ENDURANCE
PHYSIQUE
Particularités: Osmium possède des yeux vairons ambré foncé et bleu clair, dû à l’exposition à une radiation au cours d’une partie de chasse avec sa sœur et son frère.

Hormis cette particularité, Osmium est tout ce qu'il y a de plus banal. Plutôt petite bien que posée sur de longues pattes fines et élancées, elle a un corps assez court. Elle est cependant loin d'être trapue, taillée tout en finesse et en légèreté. Son poil est noir, bien que tendant vers le grisâtre au cours des dernières années. Sa tête est également fine et paraît très expressive. Son regard peut parfois mettre mal à l'aise, mais on s'y fait vite, n'ayez pas d'inquiétude...
CARACTERE
Au fond, qu’est-ce que la stupidité ? L’on s’accordera tous pour dire qu’il s’agit d’un cruel manque d’intelligence. Et donc, par conséquent, un manque de savoir-vivre, de bon sens, de raisonnement. Mais l’avantage dans la stupidité, c’est qu’elle est une valeur entière : un être débile est soit tout noir, soit tout blanc. Il est foncièrement mauvais de par sa bêtise, et dans ce cas-là on le déteste ; ou il est totalement bon par sa niaiserie, et dans ce cas on ne fait que le mépriser même si il inspire une certaine empathie. Il n’admet pas d’entre-deux.
C’est l’impression générale que dégage Osmium. Elle semble totalement stupide, dénuée de toute logique. Elle agit sur des pulsions idiotes, ne réfléchit pas un quart de seconde, se laisse agiter par ses plus primaires instincts. Mais elle est si naïve, si agréable à vivre, que sa bêtise lui attire l’empathie de ses semblables. Elle fait même rire par sa stupidité. Elle s’émerveille de tout, se réjouit de n’importe quoi. Elle ne connaît pas la peur, elle est bien trop bête pour pressentir l’imminence d’un danger. D’ailleurs, elle semble aimer chaque être que porte cette Terre. Egalement, vous vous apercevrez rapidement qu’elle ne sait pas mentir : lorsqu’elle ment, ses pattes sont agitées d’un tremblement constant, et son regard se fait fuyant.
Qui pourrait se méfier d’une louve aux abords si adorables, elle qui semble ne jamais avoir perdu l’innocence de l’enfance ?

C’est la seule et unique facette que vous pourrez percevoir de cette louve-là. La facette d’une Osmium stupide, abrutie par une naïveté sans limites, pour qui le mot « fourberie » demeure inconnu.
Mais l’Osmium qui se trémousse au fond de l’âme de la louve innocente qui se trouve en face de vous est bien différente. Osmium vous fera croire aux papillons et aux arcs-en-ciel, si ça lui chante. Jamais vous ne vous méfierez d’elle, car elle s’impose comme un être dénué de toute méchanceté. Et c’est là sa plus grande qualité. Elle vous manipule avec un talent hors-pair, tant et si bien que vous devenez, vous, l’abruti de l’histoire. Celui qui se laisse berner par son air idiot est le véritable abruti. Dénuée de tout scrupule, de la moindre morale, du moindre principe, elle est dotée d’un égoïsme exacerbé doublé d’un entêtement rare, qui la mènent toujours au bout de ses desseins. Elle n’est pas réellement fourbe, comme on pourrait s’y attendre ; elle se contente simplement de desservir une seule et unique cause : la sienne.
Plutôt rancunière bien que totalement dénuée d’amour-propre, elle ne perd cependant jamais la face, et surtout pas ses moyens : jamais elle ne commettra la regrettable erreur de se départir de son masque d’imbécile heureuse, car il lui est bien trop utile. Non seulement les fourberies qu’elle commet peuvent être dissimulées sous sa bêtise, mais en plus de cela nul n’osera jamais l’accuser des moindres maux. N’est-ce pas le plan de vie parfait ?
HISTOIRE
Osmium n’a pas toujours eu la chance de profiter de la sécurité d’une meute. Autrefois, durant les longues nuits d’hiver durant lesquelles elle était blottie contre sa mère, elle endurait la solitude que leur imposait leur génitrice. Leur mère avait fait le choix de vivre une vie de solitaire. Certainement trop étriquée pour supporter les règles imposées par une hiérarchie, la louve couleur charbon n’avait mis bas qu’à une portée de trois louveteaux. Deux femelles et un mâle. Les trois louveteaux se ressemblaient incroyablement : on aurait pu les confondre. Les deux louves, Osmium et Opium, dès le plus jeune âge, firent preuve d’une grande force de caractère, s’associant souvent l’une à l’autre contre le jeune mâle, Oxonium, plus faible et moins virulent. Les trois louveteaux étaient en quelque sorte isolés totalement du monde social qu’étaient les meutes Esobek et Sekmet. Cependant, dès qu’elle sut marcher, Osmium se rapprochait de plus en plus chaque jour de ces groupes de loups qui la fascinaient au plus haut point, les observant durant des heures en prenant soin de ne jamais se faire repérer.
Lorsque l’âge du sevrage arriva, les trois jeunes loups furent subitement livrés à eux-mêmes, leur mère prenant de plus en plus de distance avec eux, comme s’ils la répugnaient alors autant que tous les autres de son espèce. Ils apprirent donc à chasser ensemble, s’entraidant aussi bien dans les échecs que dans les réussites. Les débuts furent difficiles, et durant les premiers mois ils souffrirent de la faim, mais ils firent rapidement des progrès fulgurants, parvenant à subvenir à leurs propres besoins.
Ils auraient pu survivre longtemps de la sorte, en se serrant les coudes, mais toute tranquillité éprouve la nécessité d’être troublée.
Les louveteaux partirent un matin chasser des marmottes sur les flancs des collines. Ils savaient comment chasser la marmotte avec précision, ils s’étaient suffisamment entraînés pour être certains de se mettre quelque chose sous la dent. Ils se séparèrent donc, gardant tout de même un œil les uns sur les autres durant leur chasse. Osmium et sa sœur attrapèrent assez rapidement une proie, et lorsqu’elles s’apprêtèrent à rejoindre leur frère, un cri perçant retentit dans les airs. Identifiant le danger, les deux sœurs avisèrent l’aigle royal qui descendait en piqué droit sur elles : les deux louves se plaquèrent simultanément contre le sol, échappant de peu aux serres du rapace qui les frôla dans un bruissement d’ailes. Mais il rasa le sol, droit sur le petit mâle qui, n’ayant rien vu venir, était encore occupé à chasser sa marmotte. Osmium et Opium jappèrent en cœur pour alerter leur frère, mais il était déjà trop tard : l’aigle s’en était saisi, et l’emportait dans un concert de jappements terrorisés. Ainsi se scellait le destin cruel de la portée de louveteaux noirs.
A partir de ce jour, Osmium et Opium devinrent inséparables.

La fascination d’Osmium pour les meutes voisines devenait cependant de plus en plus virulente, et elle entraînait sa sœur dans chacune de ses expéditions d’espionnage. Elles savaient tout d’eux : comment ils chassaient, pourquoi, à quelles heures de la journée. Elles avaient vu les combats, et même une bataille. Elles avaient également observé la nouvelle meute qui s’était formée peu à peu, et dont elles ignoraient encore le nom.
Puis l’idée germa d’elle-même : pourquoi ne pas intégrer l’une de ces meutes ? Cela semblait si évident : elles n’auraient plus besoin de chasser, ni d’avoir peur des prédateurs. Il s’était écoulé six années depuis leur naissance, et elles savaient se débrouiller d’elles-mêmes, mais l’appel de leurs semblables demeurait plus fort que tout. Leur choix se porta donc sur la meute Esobek, qui semblait se porter bien mieux que celle des Sekmet. La nouvelle meute, encore trop fragile au goût des deux sœurs, avait été écartée.
Seulement, pour la première fois de leur vie, les deux sœurs eurent une violente dispute au moment de faire leur entrée dans la meute. Opium, sur un coup de tête, décida de planter sa sœur là pour rejoindre les Sekmets. Les deux louves se séparèrent alors pour la première fois de leur vie. Elles se révélèrent toutes les deux biens plus indépendantes qu’elles ne l’auraient pensé.
Et comme les disputes dans une fratrie ne durent jamais bien longtemps, elle ne tardèrent pas à recoller les morceaux entre elles ; finalement, ne pas avoir à se supporter sept jours sur sept ne pouvait être que bénéfique.
TROISIÈME COMPTE DE PALLADIUM.

image by consolation-prizes # code by shiya.

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Sam 5 Déc - 16:37

Ouaiiiis ma soeur ♥
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Sam 5 Déc - 16:43

OSMIUM // power of stupidity. 439569654
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Sam 5 Déc - 17:40

Fiche validé ! Ton nom de lune est Masque de la Rose !
Pense à ouvrir ta fiche de gestion. Si tu as du mal avec le système, n'oublie pas de faire recenser ton DC dans la partie adéquate. Amuse toi bien parmi nous.
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Sam 5 Déc - 18:34

Merci bieeeeen ♪
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