Souffle acide du vent, larmes brulantes du ciel. Le monde ne ressemble plus aux paysages d'autrefois. Les cataclysmes ont frappé, des colonnes de flammes et de fumées se sont élevées sur l'horizon. La guerre. La guerre des hommes. Et nous, les loups n'avons eu d'autres choix que de fuir. Nombreux furent nos congénères emportés. Nous traversâmes les plaines cabossées, les forêts de cendres, poursuivis par la faim, traqués par la mort.

Notre salut, nous le devions malheureusement à ceux qui avaient provoqué notre malheur.


 
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 Danse Macabre

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Mar 1 Déc - 23:00




Danse Macabre

Un pied en Enfer


Les portes du laboratoire grincèrent et le couloir obscur s'illumina dans une froide pâleur. Les néons grésillèrent. Les Traqueurs leurs avaient rapporté deux nouveaux spécimens lupin. Eesia et Zwey furent installé dans deux cages mitoyennes. Des musolières leur bloquaient partiellement la mâchoire. La cages étaient petites, sales. Un peu de paille et un bol dos pour toute compagnie.

Le Scientifique s'approcha des deux loups? Un masque blanc comme les os barrait son visage, figeant ses expressions et tout son corps était couvert d'une combinaison noire. Il avançait dans le couloir tel un fantôme en pleine errance.

Il s'éloigna. La porte claqua. La lumière vascilla et le couloir fut de nouveeau plongé dans l'obscurité. Obscurité où s'éveilleront les loups...

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Participants :
Eesia & Zwey

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Zwey
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Zwey
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Mer 2 Déc - 0:10



HELL'S KITCHEN
• • • FT EESIA


FORCE : 62 | AGILITÉ : 77 | ENDURANCE : 81




L'obscurité était humide et froide lorsque Zwey reprit ses esprits. Il mit un moment, par ailleurs, à comprendre qu'il était effectivement éveillé. En vie, également. Sa cage thoracique se soulevait lentement, trop lentement, comme engourdie par le froid ; pendant de longues minutes, ses pattes restèrent inertes, incapable de remuer. Puis, des fourmillements désagréables se répandirent dans les mâchoires, la nuque et les jarrets de la sentinelle, qui sentit revenir - à défaut d'une réelle chaleur - de la vie dans ses muscles.
Il faisait toujours noir, mais les yeux du loup perçaient les ombres et décelaient des formes. Zwey cligna des paupières.
Il ne faisait pas si froid.
Sous son flanc, une surface dure et humide succédait à un tapis rêche qu'il identifia comme de la paille.
Devant lui, des barreaux érigés en cage.
A gauche, de même.
A droite aussi.
Pourquoi en aurait-il été autrement ?
L'obscurité charriait des gémissements en tous genres, des plaintes lupines sinistres et des relents malodorants qui agressaient sa truffe tout autant que ses oreilles.
Il ne pouvait pas ouvrir la gueule.

Les tranchées. La chaleur de la terre. La poussière, les couleurs chaudes de la roche autour de Zwey lui revenaient par fragments épars à présent qu'il était plongé dans le noir. Il s'était élancé à la suite de la louve la plus frêle, dédaignant la force d'un groupe de trois, songeant qu'il pourrait toujours lui couper les jarrets pour l'abandonner à la merci des traqueurs et ainsi s'enfuir de son côté. Le plan n'était pas mauvais, mais la sentinelle avait négligé un détail : les hommes étaient malins.
Il n'avait pas eu le temps de mettre son plan à exécution, non plus que de freiner. Lorsqu'il avait aperçu le piège, il était trop tard pour le loup brun et roux : ses griffes avaient ripé contre la pierre et, tout comme la Sekmet, il était tombé au fond du trou sans opposer de résistance.
Moment de flottement où la panique se mêlait à l'incompréhension. Il avait fait le tour de la fosse. Il se rappelait avoir jeté un coup d'oeil au ciel. Et puis des aiguilles rigides s'étaient enfoncées dans sa fourrure pour l'envoyer faire un somme - pour une fois - non désiré.

Voilà où il en était, et Zwey n'avait pas fini de se traiter de zouave. Voilà ce qui arrive lorsqu'on se surestime, mon grand. A croire que grandir au chaud au sein d'une meute de gros loups pépères l'avaient transformé en chien de salon. Il s'était fait capturer comme un chiot, à la première occasion. Bravo.
Son honneur s'en remettrait sans doute ; à voir ce qui l'entourait désormais, sa santé, un peu moins.
Heureusement, Zwey n'était pas du genre à s'inquiéter pour l'avenir. Pour commencer, il répondit à un besoin primaire de mouvement en se redressant sur une épaule, avant de passer en position couchée. L'odeur désagréable d'une eau trouble trouva le chemin de sa truffe entre les relents d'excréments, de sang et de pourriture. Il se traîna précautionneusement sur les dix centimètres qui le séparaient du bol d'eau et plongea la truffe dedans, carrément.
Il sentit alors bien plus nettement les contours des liens de cuir qui lui enserraient le museau. Et l'empêchaient bien entendu de boire plus de trois infiltrations d'eau à la fois.
Imbéciles. Jura-t-il intérieurement en relevant la tête.
Il regrettait d'avoir dit des hommes qu'ils étaient malins : à quoi bon mettre de la flotte ici si c'était pour vous empêcher d'en boire ?

Ce détail ayant passablement dégradé son humeur - déjà pas au beau fixe, il fallait le concéder - Zwey tenta de se remettre sur ses pattes sans heurter le plafond de la cage - entreprise malaisée s'il en était - et se rapprocha prudemment des barreaux pour jauger son environnement.

... Mouais. Rien de bien réjouissant en perspective.
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Dim 6 Déc - 14:41


Danse macabre
F: 37 - A: 37 - E: 31

Je cours. Je me souviens être partie à vive allure après la décision du solitaire. Je m'étais précipitée pour fuir les hommes, baissant ma vigilance pour regarder en arrière. Un rapide coup d'œil par dessus mon épaule pour observer la réaction des hommes et voir l'Esobek me talonner. Je sens le sol se dérober sous mes pattes. Il est trop tard. Je tombe. Mon corps heurte lourdement la terre rocheuse. Le choc m'assomme. Je ne ressens rien. rien mise à part le froid qui me transit. Je n'ose pas bouger. Je n'ai plus envie de bouger. Je tremble. A moins que je n'en ai pas la force. J'essaie d'ouvrir mes yeux. Difficilement. La vision est la même noire. Je ne panique pas. Immobile. Étalée sur le flanc de tout mon long, je ne trouve aucun confort à cette position. Mon lit est dur, froid et rêche. De la paille. Je n'aime pas l'odeur de la paille. Je grimace. Je fronce le museau. Horrible. L'endroit sent la moisissure, l'humidité et la mort. J'ai envie de me redresser pour voir où je suis. Vivement. La tête me tourne. Je me cogne de toute part. Qu'est ce que c'est que ce bordel ? Mes yeux commencent à s'habituer à l'obscurité.

Des barreaux. Une cage de fer me retenant prisonnière. Je laisse un grognement s'échapper. Je tourne en rond tel un lion en cage. Je suis en cage. L'Esobek est là aussi dans la cage d'à côté. Je suis perdue. Un marteau frappe mes tempes et je ne parviens pas à me calmer. J'ai envie de hurler mais je ne peux pas. Une muselière m'enserre la gueule. Je ne l'avais pas remarquée. Du cuir m'empêchant de mordre. De manger. Je me couche et tente d'enlever ce truc avec mes pattes avant. Je pousse. Je me griffe à sang. Je me fais mal, mais je préfère ça que de garder cette chose. Je me défoule. M'épuisant à la tâche. J'ai la gorge sèche. L'Esobek ne dit rien pourtant il semble conscient et bien réveillé. J'ai soif. Oui, toute cette action veine, m'a assoiffé. Je m'approche de la gamelle d'eau peu ragoutante. Ma langue lape le liquide croupie. Difficilement avec ces liens enserrant ma gueule. Je n'y arrive pas et ça m'agace au plus haut point.

Un coup de patte. La gamelle vole et fait résonner un bruit atroce en écho contre les barreaux de fer. Je longe ma cage. Verte. Rageuse. Je sens que la Navnik et le solitaire s'en sont sortis et que personne ne pourra prévenir les miens de ma captivité. Perdue ? Non, je refuse d'abandonner. Je ne sais pas ce qui nous retient. Je n'ai vu personne. Je n'étais pas encore revenue à moi et je me moquais bien de ce qu'il pouvait y avoir. Je n'aspirer qu'à sortir de là. Grondant presque je m'adressais à l'Esobek:

"Tu compte rester immobile encore longtemps ?"

Furieuse. J'avais d'autres choses à faire. Je voulais retrouver les miens pas en faire partie. Je sais qu'ils sont ici, quelque part. Laissez moi les voir. Le voir. Je veux les retrouver et pas rester ici prisonnière. Hige... J'avais promis d'être prudente. Pourtant... je m'étais faîtes prendre comme une novice. Pathétique.

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Zwey
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Lun 7 Déc - 0:35



HELL'S KITCHEN
• • • FT EESIA


FORCE : 62 | AGILITÉ : 77 | ENDURANCE : 81




Non loin de Zwey, quelque chose remua dans la pénombre. Le loup brun décolla le nez de la grille, puisque de toute façon il n'y avait rien à voir de ce côté-là, pour s'intéresser à l'origine du bruit : il s'avéra rapidement que la cage attenante à la sienne était occupée et que son heureux propriétaire tout neuf était en train d'émerger, juste comme lui-même quelques minutes auparavant.
Zwey faillit lui lancer un guilleret "Bienvenue en Enfer, mon pote !" mais il songea au dernier moment qu'il n'avait pas encore particulièrement besoin qu'on le prenne pour un cinglé. Alors il se tut, ce qui était sans doute la meilleure chose à faire pour épargner les nerfs de son camarade d'infortune. La sentinelle n'était pas le meilleur compagnon de réveil possible, surtout quand on est l'heureux propriétaire d'un organisme qui s'astreint désespérément à éliminer toute drogue assommante de son sang en un temps le plus réduit possible. Et avec la gueule muselée de surcroît.
Enfin bref, tout cela pour dire que Zwey se contenta de s'asseoir calmement dans la paille et écouter les pleurs de ses congénères tout autour de lui, en attendant que l'autre finisse d'émerger du cirage. Mine de rien, tous ces cris lui faisaient froid dans le dos. Il se demanda si Minuit, sa camarade enlevée durant la grande bataille, se trouvait quelque part dans cette pièce. Si tel était le cas, de toute façon, il ne pourrait ni distinguer sa voix dans ce capharnaüm, ni reconnaître son odeur au travers des exhalaisons putrides de mort et de détergent.

Dans la cage voisine, le prisonnier se mit à grogner et à s'agiter furieusement. La prisonnière en fait : Zwey était assez près pour reconnaître une odeur de femelle sekmet, et il songea qu'il devait s'agir de la louve capturée en même temps que lui. Formidable nouvelle. Cela ne l'avançait pas trop, en fait.
L'agitation de sa co-détenue lui porta rapidement sur le système mais, en bon gentleman, Zwey évita de le lui signaler. Un seul grognement de mécontentement franchit ses babines lorsque le bol d'eau de la louve fut projeté contre les barreaux avec une telle violence qu'il l'aspergea, mais il alla se perdre dans le bruit ambiant.
Génial. Comme s'il n'avait pas assez froid comme ça. La sentinelle s'arqua en arrière dans l'idée de lécher sa fourrure trempée d'eau sale, mais sa langue buta contre les lanières de cuir, accentuant sa mauvaise humeur. En fait, il sentait que tout dans le coin allait être très vite facteur d'agacement.
Non que ce soit surprenant. Il avait déjà de la chance d'être un individu aussi détaché, sinon sans doute serait-il en train de se rouler par terre en hurlant comme le faisait quasiment la sekmet dans la cage d'à-côté. Bon prince, il lui pardonna. Plus ou moins.
Il se contenta de s'éloigner de quelques pas. Enfin, un. Vu la surface qui lui était gracieusement concédée.

« Tu compte rester immobile encore longtemps ? » Cracha soudain une voix à sa gauche. Apparemment, madame ne comptait pas lui foutre la paix.

Zwey tourna vers elle ses deux - parce que oui, il en avait deux - yeux noisettes. Qu'est-ce qu'elle préférait, qu'il s'arrache les dents sur les barreaux où s'y cogne la tête jusqu'à ce que mort s'ensuive ? Peut-être préférait-elle qu'il se dématérialise et traverse la porte comme une légère brise ? Suffisait de demander, hein. Exaspéré, il répliqua sur un ton sec :

« Franchement, oui. Mais continue à t'agiter, je t'en prie, ça attirera leur attention sur toi plutôt que sur moi. »

Sincèrement, si elle pouvait se mettre à hurler un peu, ça l'arrangerait même pas mal. Au point où ils en étaient, pas besoin de faire dans la finesse.
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Dim 13 Déc - 19:33


Danse macabre
F: 37 - A: 37 - E: 31

Le regard noisette de mon compagnon de galère se posa sur moi, l'air interrogateur. Que croyait-il ? Que j'allais lui dire quoi faire pour tenter de nous sortir de là ? Que je resterais sans bouger sagement à attendre que le temps passe. Non, mais puis quoi encore ? Je comptais pas m'éterniser ici. Son ton exaspéré et sa réponse sans condescendance me firent soupirer. Très bien! Reste là immobile à regarder les autres essayer tout et n'importe quoi pour survivre. Attirer leur attention ? Mais il n'y a personne. Personne à part nous. Et vu l'épaisseur des portes, je ne me vois pas être entendue de si tôt. Je grommèle dans mes babines, trop abasourdie par son manque d'intérêt concernant notre situation. J'ai la gueule toute griffée à sang à force de me débattre avec mes lanières de cuir enserrant mes mâchoires. Je ne suis parvenue à rien de ce côté là pour le moment et je continue de chercher une éventuelle solution.

Je parcours la pièce du regard. Sombre. Terne. Basique. Il n'y a rien que des cages identiques aux nôtres. Parfois pleines, parfois vide... Sont-ils mort ? Emmené pour diverses expériences ? Attendent-elle porte ouverte un nouveau locataire d'infortune ? Je ne sais pas. Je n'ai pas envie de savoir non plus. Je réfléchis. Je dois trouver un moyen de me sortir de là. Ma cage est en hauteur. Pourquoi ne pas essayer de la faire tomber, avec un peu de chance elle s'ouvrira. Je hausse les épaules machinalement. Puis je me positionne au fond de ma petite cage pour tenter de propulser avec le plus de force possible mon poids contre les barreaux de fer afin de faire avancer et basculer mon nid.

Je contracte mes muscles. M'élance du mieux que je peux pour venir heurter, en un bond contrôlé par la taille de mon espace, l'avent de ma cage. Un bruit sourd résonnant en écho a fait vibrer ma demeure tout en l'ayant faite bouger. Au moins, elle ne sont pas fixée et je peux m'atteler à cette lourde tâche. Je recommence. Je me jette. Je me fais mal, les douleurs sont principalement musculaire, mais je poursuis. Ma cage bouge doucement mais surement dans un vacarme certain. Aucune discrétion de ma part et je dois vous avouer que je m'en moque. Personne ne sait que je suis ici. Personne. Personne pour partir à ma recherche, sauf peut-être mon fils. Oui, Oma'reth devait me retrouver pour que l'on se retrouve mais la rencontre n'a pu aboutir car l'après-midi même avant cette émouvante soirée, les traqueurs avaient eu raison de moi. Cette pensée me donna suffisamment de force pour faire basculer ma cage. La chute fut difficile dans cette boite compacte. Pas moyen de se rattraper ou d'amortir quoi que ce soit. Le bruit du métal frappant le sol résonne et m'abasourdie. Confuse. Je chancelle avant de m'étaler dans ma cage à présent retournée en contre bas de Zwey.

Je ferme les yeux. Perdant connaissance. Au moins pour le moment mon compagnon de cellule serait tranquille. Je ne l'ennuierais plus. Il pourrait à loisir se moquer de moi. Me trouver stupide ou exaspérante, mais je ne restais pas là tel un caniche bien dressé à attendre qu'on vienne peut-être nous sortir de ce trou à rat. Insupportable ? Certainement. Mais je ne m'avouerais vaincue que le jour où je serais morte. Ou dans ce cas précis inconsciente!

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Zwey
Déchéance Sarcastique

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Danse Macabre Qkci68/100Danse Macabre Qkci  (68/100)
agilité:
Danse Macabre Qkci79/100Danse Macabre Qkci  (79/100)
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Danse Macabre Qkci85/100Danse Macabre Qkci  (85/100)
Zwey
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Lun 14 Déc - 16:55



HELL'S KITCHEN
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FORCE : 62 | AGILITÉ : 77 | ENDURANCE : 81




La louve lui fit l'honneur de cesser de tempêter quelques minutes, le temps à priori nécessaire pour lui jeter un regard de mépris et soupirer toute la condescendance du monde. Zwey l'ignora royalement : si elle pensait qu'il avait quelque chose à faire de son avis dans la situation où ils se trouvaient, alors elle se fourrait la patte dans l'oeil jusqu'à la croupe. Sans compter qu'il ne voyait pas en quoi elle pourrait bien lui être utile dans le cas présent, à part en continuant de hurler de façon à bien attirer l'attention sur elle si jamais les hommes venaient faire une razzia parmi leurs spécimens.
Parce que oui, paraît-il que c'était cela qu'ils faisaient. Faire se battre des loups entre eux ou pratiquer des expériences étranges sur eux. Sans compter le lavage de cerveau. Zwey avait assez roulé sa bosse aux quatre coins des terres pour savoir ce qui se racontait sur eux ; sans compter que son actuel duo alpha/bras droit s'étaient également échappé d'ici, il n'y avait pas si longtemps. Leurs colliers en étaient la trace.
En l'occurrence, ni lui ni la sekmet ne portaient ce type de fers ; mais si c'était pour les garder à vie, la sentinelle aurait peut-être préféré un collier à une muselière. C'est qu'on ne peut pas manger avec une muselière. Et lui, s'il ne mangeait pas, il mourait.
Enfin, plus vite que les autres.
Cette pensée lui rappela que son estomac était vide, ce qui lui asséna une affreuse crampe à la fois au ventre et au cerveau. Pour le coup, il faillit se mettre à hurler.
Pense à autre chose.
Il avait de la chance à ce sujet. Parce que sa camarade d'infortune avait l'air remuante, et actuellement déterminée à flanquer sa cage par terre. Confortablement assis dans son coin, Zwey la regarda faire avec intérêt. Au bout de quinze fois à s'assommer à moitié contre la porte, il faillit lui faire remarquer qu'elle allait perdre un peu trop de neurones pour sa santé si elle continuait - mais juste à ce moment-là, le bloc bascula et la cage tomba à terre avec un fracas de métal.
... Aïe.
Le loup brun s'approcha de sa porte pour regarder en contrebas. La louve était inerte ; elle paraissait assommée. Ou morte, de ce qu'il en savait. C'était ça de se jeter dans le vide sans réfléchir. Cela dit, songea-t-il en tentant vainement de se passer la langue sur le museau, elle n'avait pas beaucoup de chance non plus : si la plupart des autres cages étaient encore en hauteur malgré les furies qu'elles abritaient, c'était qu'elles étaient solidement arrimées. Sauf, apparemment, celle de la sekmet. C'était triste pour elle. Elle avait dû se faire mal.
Zwey hésita à l'appeler pour vérifier si elle était encore vivante. En soi, cela ne servirait à rien. En plus il ne pourrait pas s'empêcher de se moquer d'elle. Autant la laisser là où elle était.

De toute façon, pour le coup, son destin était scellé. La cage était tombée en avant, donc la face qui abritait la porte était plaquée au sol. La louve était donc encore plus prisonnière qu'auparavant, si une telle chose était possible. Et lorsque leurs geôliers débarqueraient, ils ne seraient pas contents...
Avec un couinement discret, Zwey chercha à atteindre le loquet qui fermait sa propre cage du bout de la truffe. Parce qu'il fallait bien essayer à un moment ou un autre. Mais comme il l'imaginait, impossible de manoeuvrer correctement ; il ne parviendrait pas à ouvrir cette porte.
Impuissant, il décida donc de conserver sa ligne de conduite : la fermer, ne pas se faire remarquer, conserver ses forces en essayant de ne pas mourir de dénutrition. Après il verrait en fonction de ce que les hommes décideraient de faire d'eux. Le loup brun fit demi-tour et alla se rouler en boule dans le fond de sa cage : quasiment invisible dans la pénombre, seuls ses yeux brillaient vaguement au travers.
Bordel, ce qu'il avait faim.
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Sam 19 Déc - 19:16




Danse Macabre

Un pied en Enfer


Le fracas provoqué par la chute de la cage trouva échos au delà des couloirs. Furieux de cette tentative plus que désespérée, deux scientifiques ouvrirent brutalement la porte et s'approchèrent de la louve déchue. L'un des scientifiques se saisit d'un long bâton noir muni de deux crocs métalliques accroché au mur. D'un coup de pied réfléchit, le second scientifique bascula la cage sur sa base où il découvrirent la louve sonnées. Décidé de ne pas prendre de risque, le premier scientifique glissa le bâton entre les barreaux de la cage et enfoncèrent les crocs de fer. La décharge rugit, crachant quelques étincelles tandis qu'un courant vif traversait chaque muscle de la louve. Avec le choc électrique, il était sûr que son corps contracté la bloquerait assez longtemps pour ne pas risquer une piètre tentative d'attaque. Puis à deux, il soulevèrent la lourde cage et la réinstallèrent à son emplacement. La louve avait renversée son écuelle d'eau, ils décidèrent de la laisser ainsi, vide.

Satisfaits, les deux scientifiques au masque de nacre échangèrent un hochement de tête avant de quitter les lieux. Temporairement. Car vite ils reviendraient... Mais avant, il fallait laisser la louve se remettre de ses émotions.

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Pas d'ordre de Passage

Participants :
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