Un endroit bien désert, quoi que peut-être habité par les hommes. La dernière fois que j'y suis venu, c'était le jour où je me suis faite bannir de la Horde, et la grande roue était encore debout. Maintenant elle est à terre, ses pilliers brisés et ses cages par terre. Elles pourrait servir ses cages... je continue mon chemin, passe devant toutes sortes de manèges, certains cassés mais la plus part sont encore en état, mais recouverts de poussière. Il n'y à pas eu beaucoup de dégâts infligés ici. Le ciel est grisâtre, la terre pareille. tout ce ressemble ici. Il ne fait fait pas chaud, la brise souffle dans mon pelage, j'adore ça. j'aperçois un vieux manège et vais m'assoir dessus. Je fait ma toilette, je déteste être pleine de poussières.

J'ai faim, je saute dans les décombes et enfoui mon nez dessous, peut-être que je trouverais quelque chose. mais à quoi est-ce que ça servait de faire ma toilette pour sauter dans la poussière après ? Je n'ai plus qu'a recommencer, temps pis, trouver de quoi manger est plus important.

Rien ici, je fait demi tour et cherche ailleurs. Je suis sûre qu’il y a un endroit qui regorge de proies. Mais où ? C’est bien la question. Je fait le tour de la fête foraine, sous ce ciel gris où la pluie est prête à tomber. Pour le moment rien ne tombe, même pas les proies. Et si les proies tombais du ciel, une pluie de souris ou mieux encore, de chevreuils !? Ça serait tellement bien ! Mais je rêve là. Je continu à chercher, je monte sur un manège où il y a des petites voitures, de toutes les couleurs et reliés au plafond. Celles-ci sont petites contrairement à celles que j’ai l’habitude de voir. Je saute dans chacune d’elle et espère de voir un sac de nourriture, une souris peut-être ou bien un nid d’oiseau. Plus rien n’est en état, ce ne serait donc pas impossible que certains animaux y vivent comme si c’était un endroit naturel. Au bout de la vingtième voiture au moins, je m’arrête de chercher. Il n’y a rien, pas la peine de continuer. Je sort de ce manège et en cherche un autre.

C’est sur ce chemin que je l’aperçois. Un grand abreuvoir et des carcasses d’animaux. Il y a encore des harnachements au sol, ça devait être un endroit où les enfants montait sur des animaux pour s’amuser. L’abreuvoir est plein, sûrement rempli par l’eau de pluie, mais ce n’est pas ça qui m’intéresse, non, c’est le petit chevreuil qui boit dans le contenu qui m’intéresse. Je plaque au sol et rampe jusqu’à lui. J’ai de la chance, le sens du vent est bon, il n’y a que moi qui peut percevoir l’odeur du jeune animal. être venu pour s’hydrater et ne jamais rentrer chez soit, ça doit pas être terrible. Mais c’est une vie pour une autre non ? De toute manière je me fiche pas mal de se que pense ma nourriture. Je rampe je rampe et je rampe jusqu’au moment où le sens du vent change brutalement. La bête détale et moi aussi. Nous partons dans une course effréné et là, je vois que le petit n’est pas très adroit, il trébuche sans cesse, mais néanmoins il est rapide. Avec d’aussi grandes pattes, c’est facile aussi. Je m’écarte de lui et doit sauter par dessus un tas d’obstacle et comme je cour dans les décombres, je suis bien ralentie. Je la suis des yeux et au moment où lui est bloquée, moi je ne le suis pas, j’ai bien fait de prendre l’autre chemin. Coincée contre la carcasse de la grande roue et une autre attraction, elle ne peux plus rien faire. Je me jette alors à l’une de ses pattes arrières de toutes mes forces, histoire qu’elle ne puis vraiment plus partir. Mais il se débat. Et oui, si jeune avec déjà instinct de survie déjà si fort, c’est bien malheureux qu’il est croiser mon chemin. C’est difficile d’accéder à son cou sans se faire frapper par l’un de ses sabots, je lui mord donc le flanc, il perd du sang en abondance, c’est tellement amusant de le voir souffrir ainsi. Je me jette finalement sur son cou, là il ne bouge plus, ses yeux sont sans vie et son coeur ne bat plus. Mais le mien va battre encore long temps.