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Cela fait des jours que tu erre sous terre sans aucun but précis. Tu te fiche bien de ce qui t'entour et tout ce que tu entreprend tu le rate, ne serait-ce qu'un pillage. Mais aujourd'hui tu es bien décidée à réussir. La faim est en toi mais le courage aussi. Après avoir trouver une maigre proie dans les boyaux, tu t'est diriger vers les zones de stockage. Mais à présent tu te rend conte qu'il n'y a rien de bien. Des murs écroulés et une forte odeur d'homme, c'est tout. Néanmoins tu t'aide de tes pattes pour enlever les décombres et accéder à une petite salle, encombrée de débris, puis tu l'observe, celui qui est à terre à demi mort. Tu entend son cœur battre faiblement ainsi que les grondements de son ventre vide depuis des jours. Tu l'observe, toi la louve blanche aussi blanche qu'un fantôme ou qu'un ange. Il t'observe attentivement pensant que son heure est venu. Mais tu t'en fiche bien de lui, tu l'ignore mais dans ta tête tu l'a déjà tuer une dizaine de fois. Il ne peut se défendre donc tu n'a pas peur. Mais qu'importe, ce n'est pas des hommes que tu cherche mais bien une proie. Tu continu ton chemin à la recherche de nourriture, à certains endroits tu peux humer l'odeur des reste d'aliments périmés depuis des années déjà, ça ne t'intéresse donc pas.

Tu passe alors ton chemin, prenant un petit tunnel. Celui ci mène à un endroit quasiment identique mais il ne contient pas les mêmes ressources. Des trous dans les murs et dans le plafond, des morceau de pierre partout, c'est l'endroit dans lequel tu te retrouve. Mais la faim vous ferais faire n'importe quoi à vous les loups. Certains croiront que vous réfléchissez avec l'estomac alors que c'est votre instinct de survie qui vous pousse à agir ainsi. Tu fourre ta truffe dans un sac et tu recule d'un bond par surprise. Tu l'a vue cette hermine, qui vient de filer juste sous ton nez et tu lui courre après. Tu entre alors dans une course effrénée et la bête se faufile dans le trou. La vitesse t'attrape et tu te dirige le plus loin possible essayant de trouver ta proie. Avec ton ouïe si bien développée, tu suis les bruits que font les griffes minuscules ornant les pattes de la petite bête blanche. Tu tourne vers la droite et l'aperçois au sol. Ses yeux sont vides de sens et son coeur bat à tout rompre. Elle est coincée, tu te jette alors dessus et lui perce la jugulaire de tes crocs si bien taillés.

Te voilà un peu rassasiés, mais pas assez. Tu repart alors en conquête de nourriture.

Cela fait plusieurs heures maintenant que tu marches mais rien ne s'offre à toi. Regarde ! Un daim ! Il court dans le tunnel, ou plutôt il marche ! Il t'observe mais semble ne pas faire attention à toi, il n'a pas peur. Il est à ta portée tu n'a plus qu'a le mettre à mort. Et non ! Ce sont seulement tes pensées.

Le noir. Tu ne vois plus rien. Tu tombe au sol et un de tes flancs te fait un mal de chien. Quelque chose de très rapide passe, te plante tes griffes dans la blessure que tu as au flanc et tu émet un petit gémissement de douleur. Elle ne revient pas, tu ne vois absolument rien et tu es faible. Une autre voix t’interpelle et t'oblige à te relever. Pourquoi ?

Les voilà tous les cinq, boules de poils inutiles et encombrantes. Leur cadavre. Le sang. Une odeur Esobek.

Tu délire, toi pauvre louve. Mais ne t'inquiète pas c'est seulement la faim. Sauf que ces souvenirs, ils te hanteront jusqu'à la fin de ta vie et tu ne pourra y remédier seulement en étant heureuse, mais tu ne le sera jamais.

Cette fois ci tu la vois, et elle est bien là ta proie. C'est un énorme ragondin qui pourrait bien te nourrir. Tu lui cour après, saute par dessus tout ces décombres avec beaucoup d'agilité. Tu ne la perd pas de vue et cour sans cligner des yeux. Tu y est presque tu te prépare à bondir dessus mais un autre loup te barre la route. C'est le père de tes petits ! Ou plutôt une vision. Celle ci te fait peur et tu laisse ta proie s'échapper. Encore un repas échapper.