[pillage] Tired of hunting

Dim 22 Fév - 10:17

Tired of hunting
What I like is gonna be mine

Solo

F 7 | A 7 | E 9

Pourquoi se fatiguer à chasser quand d’autres le font si gentiment à votre place ? Les garde-manger des Meutes sont toujours bien remplis, ce n’est pas une petite proie en moins qui va les empêcher de manger à leur faim, si ? De toutes façons, même si c’était le cas, ce n’est sûrement pas ce qui allait empêcher Koschei de manger à sa faim ce mois-ci, tant pis pour les autres.

Le choix s’était tout de même posé quant au garde-manger dans lequel il allait se servir : les Sekmets ou les Esobeks ? Il était facile d’entrer chez les premiers, mais plus difficile de rester discret par la suite ; tandis que chez les deuxième, c’était s’infiltrer qui était difficile comme ils n’avaient qu’une seule entrée plutôt bien gardée, mais une fois à l’intérieur ce serait un jeu d’enfant. Mais comme notre ami aimait bien ennuyer les Esobeks de temps à autre, le choix était vite fait. Il se léchait les babines d’avance à l’idée de ce qu’il allait pouvoir trouver dans leur garde-manger.

Voilà qu’il arrivait en vue de la salle de contrôle. Un frisson d’excitation le parcourut à l’idée de s’infiltrer ainsi en territoire ennemi et de repartir avec une bonne proie, ni vu ni connu, au nez et à la barbe de tous.

Dim 22 Fév - 10:17

Déééé

Dim 22 Fév - 10:17

Le membre 'Koschei' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'Dé de Pillage' : 5

Dim 22 Fév - 12:56

Tired of hunting
What I like is gonna be mine

Solo

F 7 | A 7 | E 9

Rentrer par la porte de devant semblait une assez mauvaise idée. Koschei n’était pas contre un challenge, mais ce serait ajouter une difficulté inutile, et même s’il aimait jouer, il aimait surtout gagner.

Réfléchissons ... La salle de contrôle est une construction souterraine parfaitement humaine, ce qui veut dire qu’ils ont dû planifier des moyens d’y faire entrer de l’air frais pour éviter d’y suffoquer, c’est-à-dire des grilles d’aération. Il y en a dans toutes les installations humaines, il doit donc forcément y en avoir une qui mène à l’intérieur de la salle. Reste à savoir si elle serait assez grande pour laisser passer un loup.

Koschei se mit donc à arpenter les couloirs qui encerclaient la salle, toujours aux aguets au cas où quelqu’un le découvrirait. Mais les minutes passèrent et tout ce qu’il avait trouvé étaient des ouvertures à peine assez grandes pour laisser passer un rat. La frustration commença à monter en lui : où était la grille principale ? Mais il refusait d’abandonner. Après avoir fait un tour des couloirs adjacents, il décida de s’aventurer un peu plus loin, jusqu’à tomber sur un cul-de sac. Il fit donc demi tour avec un grognement et ...

Non, attendez, est-ce que c’est bien un coin de grille d’aération qu’il voyait derrière ce tas d’éboulis ? Oui, c’était ça ! Il avait enfin trouvé la grille principale ! Il ne restait plus qu’à la dégager et à espérer qu’elle n’était pas obstruée, mais vu le léger courant d’air qui s’en dégageait, elle devait être praticable.

Dégager les gravats demanda un assez bon effort de sa part. Certains d’entre eux étaient fort encombrants et il devait utiliser toute sa force pour les déplacer. Une fois que la grille d’aération apparut dans son entièreté, elle lui faisait l’effet d’avoir trouvé le saint Graal et il afficha un grand sourire de satisfaction. Il l’ouvrit ensuite grâce au mécanisme d’ouverture qu’il avait appris à utiliser et s’engouffra à l’intérieur.

Se déplacer dans les tunnels d’aération n’était jamais très confortable. Même si sa relativement petit taille l’aidait à s’y déplacer, il devait quand même avancer les pattes fléchies et faire attention à ce que ses griffes ne cliquetaient pas contre le métal.

Le tunnel débouchait sur une autre grille, que Koschei ouvrit plus prudemment que la première pour éviter de faire trop de bruit avant de traverser l’ouverture. Il étira rapidement ses articulations douloureuses avant de regarder autour de lui. Un sourire découvrit ses crocs lorsqu’il aperçut la pile de proies qui gisait dans le coin opposé de la pièce où il se trouvait : le tunnel l’avait mené directement au garde-manger !

Il fallait faire vite maintenant, avant que quelqu’un ne le découvre. Il traversa la pièce aussi rapidement et discrètement qu’il le pu et attrapa la première chose qu’il vit dans le tas -un lièvre- avant de refaire le chemin jusqu’à l’ouverture, dans laquelle il rentra à nouveau, pour traverser à nouveau le tunnel. Ni vu ni connu.

Aucun doute que les Esobeks allaient remarquer la disparition d’une de leurs proies, ainsi que le trou béant dans le mur, faire le lien entre les deux et boucher celui-ci pour éviter d’autres intrusions. En un sens, il leur avait rendu service. Il lui faudra juste trouver une autre faille à l’avenir.