Lugubre endroit. Assez perturbant même. Les frissons parcouraient mon échine de façon progressive. Chaque pas me procurais une sensation étrange que l'on pouvait rapporter à une peur obscure. La forêt aux pendus portait bien son nom, je pue le constater assez facilement sans m'enfoncer totalement dans les bois. Mais il faut bien plus que quelques malheureux parachutistes pour faire peur à quelqu'un de téméraire, vaillant, et courageux comme moi . Je continuais à pénétrer dans les sous-bois, lorsque ma patte heurta quelque chose de...de visqueux et irritant. Je soulevais délicatement ma patte, ignorant qu'est-ce que j'avais pue écraser par mal adresse. Une ARAIGNÉE. Je sauta sur place tout en secouant ma patte, essayant en vain de décoller ce foutue animal aussi moche que mon frère. Effrayé et pris de panique, je me mis a courir dans la forêt pendant environ 10 minutes, tournant en boucle et parfois sur moi même, avant de m’apercevoir que l'araignée avait été envoyé loin depuis plusieurs minutes.

Tant pis, passons. Je n'étais pas venue ici pour faire de l'endurance à cause d'une araignée. Je repris mon occupation principale : la chasse. Trouver un gibier que je pourrais achever sans trop de difficultés serait la bienvenue d'après les cris désespérés que produisait mon estomac. Je m’élança dans les bois, courant a tout allure, essayant tant bien que mal de ne pas provoquer de peur chez une potentielle proie. Je courut trois kilomètres avant de m'arrêter net, essayant de tracer une effluve quelconque.

Spoiler:

Je resta pendant quelques minutes, debout, humant l'air a plein nez. Vous savez, il y a des jours plus chanceux que d'autres. Mais dans mon cas le destin en avait décidé autrement puisque je ne trouva rien, même pas une pauvre petite souris ou un cadavre de proie. Peu importe si mon estomac criait famine, je préféra me retirer sagement plutôt que d'user les dernières forces qu'il me restait. Je sortit de la forêt, bredouille et très déçu de n'avoir pue flairer aucune odeur de gibier.

Spoiler: