lle attendait toujours, allongée au sol. La neige était peu supportable, le froid se faisait sentir malgré tout. Plaquant ses oreilles sur son crâne elle attendait qu'il sorte, ce qu'il venait de faire. Mais encore une fois, au plus grand malheur de la louve, il s'était enfuit assez rapidement. Lui courant donc après elle faisait de son mieux pour ne pas perdre sa trace et tenter de l'attraper, tout simplement. Elle allait revenir avec ce lapin, elle se l'était promis.

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lle courait, le souffle froid lui brulait la gorge ainsi que les poumons, mais pourtant elle ne s'arrêtait pas, elle était toujours derrière ce lapin et elle allait l'avoir. Elle commençait à le rattraper, oui, même si la neige la ralentissait elle restait plus endurante et plus rapide que cette bestiole qu'elle comptait tuer. Sautant, elle venait s'écraser sur le lapin, il ne lui avait fallut que quelques secondes pour qu'elle l'achève à coup de croc, s'en était finit de lui. L'attrapant dans sa gueule elle se dirigeait donc au camp, elle avait encore ramené un animal et ce n'était pas mal, elle espérait aussi que la chasse des autres ait été bonne.

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e vent soufflait, le pelage de la louve s'en retrouvait tout ébouriffés, de plus, elle devait plisser les yeux pour continuer d'avancer malgré le blizzard. Grognant légèrement elle ne pouvait cependant pas abandonner et était, quelque part, dans l'obligation de continuer. Fouillant le sol avec l'aide de son museau elle cherchait la trace d'un animal, un chevreuil, un lapin, ou encore un cerf. Enfin, en gros quelque chose qui rôde généralement dans le coin. Pour le moment elle ne trouvait rien, mais elle se disait que ce n'était qu'une question de temps.

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es traces, c'était ce qu'elle venait de trouver. Ces traces racontaient une histoire, une histoire qui devenait visible aux yeux de tous grâce à la neige. Là, elle pouvait voir qu'un daim était passé, il avait ensuite, visiblement, fouillé le sol, ensuite il était repartit en direction de la forêt. La louve suivait donc ses traces, se dirigeant elle aussi dans la forêt il lui avait fallut peu de temps pour sentir l'odeur du daim en question. Le trouvant ensuite, elle se contentait de se rapprocher doucement pour finalement se jeter sur lui et commencer à l'étouffer. Une fois cela fait, avec grand mal, elle tirait la carcasse de l'animal jusqu'au camp, ce qui n'était pas sans embuches.

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e soleil tapait sur la plaine, pour une fois la rousse pouvait profiter du peu de chaleur qui s'offrait à elle. Elle aimait bien la chaleur, même si en ce moment il n'y en avait que peu, c'était pour ça qu'elle n'aimait pas cet hiver, mais bon, elle ne pouvait que faire avec. Étant sortie du camp pour chasser elle se dirigeait dans la forêt, là-bas elle espérait y dénicher un lièvre ou autre, tant qu'elle trouvait quelque chose à ramener, et de petit de préférence, c'était moins problématique à ramener. S'enfonçant dans cette forêt elle dressait alors sa tête, humant ensuite l'air, pour le moment elle n'avait rien, mais ça viendrait sûrement à force de marcher.

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lle continuait de s'aventurer dans la forêt, silencieuse, elle rôdait, elle ne voulait pas faire fuir la proie qu'elle trouverait ici. Cependant elle ne s'attendait pas à trouver cette chose, au loin, il y avait une poule qui picorait le sol, aux côtés de la poule se trouvait une espèce de cage, trop grosse pour elle au passage, cassée. Que foutait une poule ici ? Détendant légèrement ses muscles, et sans plus réfléchir, Plume fondait sur la poule la tuant d'une morsure à la nuque. S'éloignant ensuite aussi rapidement qu'elle était venue, elle sentait l'odeur des Hommes ici, et cela ne la rassurait guère, d'où le fait qu'elle était partit aussi vite. Rentrant ensuite au camp elle déposait la poule sur le tas de gibier.

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a louve rousse sortait de la cave, le vent soufflait, la tempête était toujours présente. Elle se demandait finalement une seule chose, quand viendrait le moment où le blizzard ne serait plus présent ? C'était une bonne question, mais ce blizzard, l'air de rien avait certains avantages... Il empêchait les pluies de feu de tomber, ce qui était destructeur, enfin bref elle n'était pas ici pour poiroter tout en réfléchissant à ce qui se passait autour d'elle. Elle sortait donc du camp avec une seule idée en tête, ramener la proie du jour.

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'odeur d'un animal venait lui chatouiller le museau, elle connaissait bien cette odeur c'était celle d'un lapin. Il allait-être facile à attraper étant donné que la louve commençait à avoir l'habitude de ce genre de bestiole. Se tapissant au sol elle s'approchait donc de sa victime, une fois assez proche il ne lui fallait qu'un bond pour l'attraper et la tuer. La bête inerte dans sa gueule pendouillait, faisant direction inverse elle allait donc la déposer dans la réserve de gibier.

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