es temps étaient devenus de plus en plus dur, la nourriture se faisait de plus en plus rare, et elle, elle se retrouvait à devoir revenir ici plus quotidiennement. La crainte lui nouait l'estomac, mais l'envie d'attraper une nouvelle fois l'un de ces petits animaux bien gras la poussait à revenir, et la facilité qu'elle avait en attrapant l'un d'eux l'encourageait encore plus. Elle savait cependant qu'en revenant ici elle risquait d'y laisser sa vie, de prendre un sale coup ou autre... Mais c'était ainsi, si elle voulait subvenir aux besoins des siens, elle devait faire ça.

Elle s'était encore faufiler dans ce village qu'elle commençait à connaitre, ce qui signifiait qu'elle y venait bien trop souvent. La nuit était tombée, ce qui lui permettait de se faufiler dans les ombres sans pour autant être aperçu. Elle comptait s'attaquer encore une fois à l'un de ces volatiles, une poule ou alors une dinde, elle allait voir selon ses envies, et surtout en regardant avec attention les alentours, elle ne voulait pas tomber sur l'un de ces Hommes. Si la situation devenait trop dangereuse elle fuirait, tout simplement.

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ersonne n'était présent, il devait donc être assez tard comme en témoignait la lune. Cependant elle devait se presser, apercevant au loin l'endroit ou elle avait autrefois trouvé un coq, elle s'y dirigeait se disant que tenter sa chance en valait la peine. Creusant à nouveau un trou en dessous de l'espèce de grillage elle se faufilait dans le poulailler, attrapant la première venue, une belle poule au plumage blanc. Cependant les cries des animaux affolés avaient alertés un homme qui s'était empressé de sortir de sa tanière.

Elle n'avait pas prit le temps de le détailler, elle s'était contentée de fuir dès le premier grincement qu'avait provoquée la porte. En effet cet homme sortait de la maison qui se trouvait non loin du poulailler, et ces poules étaient sûrement les siennes. Un coup de feu avait retentit, comme-ci grâce à celui-ci il avait pu exprimer sa rage, et surtout il prévenait en quelque sorte la louve que si elle revenait, elle risquait gros. Cette avec cette pensée, celle qu'elle allait plus qu'en baver si elle y retournait, qu'elle déposait la carcasse de l'animal sur le tas de gibier, s'éloignant par la suite.

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