Maintenant que le froids et le blizzards étaient bien là, je me suis réfugié dans le tank éventré que j'avais trouvé il y a quelques lunes de cela. Il m'offrait un abri convenable et rien, ne même le vent ou la neige ne feraient céder le métal qui le constitue. C'est une fois à l’intérieur, allongé, que je me décidais enfin à repenser à mon passé. J'avais enfin la force de vouloir l'accepter, de vouloir tourner la page. Mais pour ce faire, il fallait que je me rappel de tout, depuis le début. Maintenant que je suis seul, face à moi même, je vais me plonger au plus profonds de mon être, là ou j'avais tout enfouis, là ou les cris résonnent encore.

''Il y a bien longtemps dans les terres de l'Ouest, quand les Hurleurs de l'Aube chantaient au crépuscule, je suis née''

Ma vie débuta dans un contexte que beaucoup aurait aimé avoir .Fils de l'alpha de la meute Dariak, j'étais promis à un bel avenir. Je me revois là, en train de jouer le prince avec mes amies d'enfance contre ceux qui leur causé du souci. J'étais si naïf à cet époque, je croyais qu'aucun obstacle me résisterait. Je n’arrêtais pas de vouloir me battre avec des loups plus âgée que moi . Ayant du sang du puissant alpha qui était mon père, je pensais pouvoir battre n'importe qui. Hélas, quelques crocs bien placés m'avaient remis en place et bientôt j'avais compris que je n'étais pas pas à la hauteur. Oui, j'avais beau avoir la carrure de mon géniteur, mais quand on est un jeune loup, on peut pas faire grand chose contre un adulte pleins d’expérience.
D'ailleurs ce fut à cet époque là que j'avais compris que certains différents ne se régler pas qu'avec un combat mais avec des choix bien difficile.
C’était le jour ou les premiers flocons de neige étaient apparut, en même temps qu'un couple de loup inconnus. Repéré par nos sentinelle, mon père était allé à leur rencontre.
Oui, mon géniteur aimait régler la plupart des problèmes lui même plutôt que le confier aux autres.
Il m'avait demandé de l'accompagner , ce que je refusa pas.
De nombreux membre de notre meute avaient entouré les intrus en silence, mais dès que mon père apparut, ils lui cédèrent la place sans broncher,

-Qui êtes vous ?

Avait demandé notre alpha d'une voie neutre et puissante qui incité le respect,
Le mâle inconnu prit la parole sur un air inquiet

-Je suis Argathos et voici ma compagne Irisme.

A peine il finit sa phrase qu'une sentinelle cria en allant vers nous :

-Attendez il y en a un autre !

En effet, quand notre sentinelle de la frontière apparut, il avait à ses cotés un loup un peu plus vieux que moi avec un pelage blanc comme neige,
Quand mon regards à l'époque rencontra celui du jeune loup aux yeux d'or, je fus comme désarmée. Avec réflexion, maintenant, après tout ce que j'ai vécu jusqu'à aujourd’hui, je peux lire sur son visage qu'il me disait : Aidez nous.

Une fois amené à ses parents, mon père haussa le ton d'un air menaçant :

-Pourquoi êtes vous venu ici, sur mes terres ?

En faite, en réfléchissant, mon père se doutait déjà de la réponse mais à l'époque je pensais qu'il ne savait pas.

-Nous..nous voudrions intégrer votre meute, je...

-Il en est hors de question !

Grogna l'alpha des Dariak .

-Vous êtes tout les deux de deux meutes opposées et malgré cela, vous vous êtes mis ensembles.

Continua t il sur un ton de reproche.

-Maintenant vos meutes vous recherche pour trahison et vous voulez trouver refuge parmis les Hurleurs de l'Aube?

Le couple de loup inconnu ainsi que le jeune baissèrent les oreilles et leur regards, honteux que notre alpha avait tout compris.

-Je..je vous en supplie, sauvez nous, nous vous serons fidèles et qu'importe ce que vous nous demandez nous le ferons.

Supplia la louve mais mon géniteur resta aussi glaciale que de la roche.

-Je ne peux nourrir deux fugitifs qui causeront de mauvaises relations avec les nôtres et les autres meutes.

-Mais nous ...

-Taisez vous ! vous ne comprenez donc pas? avec vos erreurs, vous allez mettre en danger ma meute et ça il en est hors de question !

A cet instant, j'avais trouvé mon père cruel et sans pitié. Pour moi, il y avait assez de place pour tout les trois et vu notre force, aucune meute oseraient nous causer de souci.
Que j'étais stupide.
Mon impulsivité en ce temps là m'avais mis hors de moi et convaincu qu'on pouvait les protéger je m’étais interposé entre mon père et le trio.
Ce que je ne savais pas et que j'ai su plus tard, c'était que j'étais le premier loup qui avait osé faire face à mon père.

-Kiriac que fais tu?

M'interrogea mon père en grognant de colère, faisant baisser les oreilles des membres de ma meute.

-Père, sous votre respect, nous avons assez de place pour eux. Nous possédons beaucoup de guerrier qui pourrons les protéger et je..

-Tais toi donc jeune insolent ! prendre un aussi gros risque pour des inconnu ne vaut pas la peine. Maintenant écarte toi ou je t'épargnerais pas.

m'avertit t il tandis que qu'un silence de mort avait prit place.J'avais tenu tête à mon géniteur et j'étais resté immobile, sûr que j'avais raison.
Mon père me sauta alors dessus avant même que je puisse réagir, m'écrasant de toute sa force contre le sol.

-Tu n'es qu'un gamin encore faible et tu ose contre dire ton alpha?

C'était à ce moment là que j'avais compris que j'allais souffrir. Il m'avait mordu à l'épaule puis il m'avait lancé à la seule puissance de sa mâchoire à l'autre bout du cercle de loup, comme un vulgaire morceau de gibier. Ma fierté en avait pris un coup et mon épaule me faisait terriblement mal et le sang coulait doucement contre mon pelage. C'était ma première vrai blessure et l'odeur du sang m'apparaissait plus que jamais. Cette douleur physique n'était rien comparé à celle que m'infligeait mon père en me laissant spectateur de la scène qui se déroulait devant mes yeux.
Je voyais cette pauvre famille, les yeux pleins de souffrances et d'espoir alors que ceux de mon père étaient d'un gris bleu sans émotions.

-Je ne peux vous laisser faire parti de ma meute mais si vous le souhaitez, je peux prendre votre fils. Lui seul nous causera pas de problème.

Les parents s'étaient interrogés du regards, hésitants.

-Il fera parti intégrante de ma meute, il bénéficiera de notre protection soyez en sûr.

Le jeune loup en question s'était caché entre ses parents sachant ce qui allait se passer.

-Alors qu'il en soit ainsi.

Les parents avaient poussé leur fils avec leur museau et celui ci n'arrivait pas à se décoller de sa famille.

-Vas mon fils, ils s'occuperont de toi

-Mais père, mère..je..

-Adieu fils

Le couple s'en alla alors après quelques échanges affectueux avec jeune loup puis ils avaient disparut , tandis que la neige tombait silencieusement. Je m'étais relevé, la gorge serrée par l'émotion. je m'étais mis au coté du nouveau membre de la meute qui ne lâchait pas du regards l'endroit même ou ses parents avaient disparut. Il pleurait en sans bruit et cela me fit mal au coeur.
Dans un murmure je lui avais dit:

-Je suis désolé.

Mon père m'avait pas laisser le temps d'en dire plus qu'il me pria de le suivre.
Je boitais mais je n'avais pas montrer le moindre signe de souffrance.
Il commença alors à me dire ceci:

-Kiriac, sais tu pourquoi je tiens tant à gérer la plupart des problèmes de ce genre?

Bêtement, j'vais pensé que c'était parce qu’il était insensible. Mais miraculeusement je m'étais tut , le laissant répondre de lui même.

-Car ce genre de décision est dur à prendre et je ne veux pas infliger ça à notre meute.

Il marqua une pause et ajouta:

-Je préfère que tout le monde n'en veux qu'a moi lorsque les décisions dures sont prises, je veux qu'il en est qu'un seul qui pâtisse pour tous. Oui, je porterais n'importe quel fardeau si c'est pour protéger ma meute. C'est ça être un alpha.

Quand il m'avait dévoilé tout cela, je n'avais compris qu'a moitié de ce qu'il me disait, encore trop en colère. Mais le jour suivant les choses m'étaient apparut plus claires.
D'ailleurs ce fut le même jour ou je commença à tisser un lien avec le nouveau venu.
Un liens unique.

Partie 2:
Mon rival, les défis, les baleines crapauds

-Comment tu te nomme?

Voila la première question que je lui avait posé au nouveau venu.

-Innocence, ou Flocon d'Ombre

-Ça te dis de venir t’entraîner avec moi? un combat ça te va?

Avais je demandé très enjoué.

-Tss tu dois avoir trois mois de moins que moi, tu vas perdre. va voir ailleurs le mioche.

C'était la première fois qu'un loup qui avait presque le même age que moi refusait mon duel.J'avais grogné de mécontentement et aussitôt je m'étais mis en garde.

-On va voir qui est le mioche!

Nous nous sommes battu au milieu de la matinée jusqu'au midi, bousculant de nombreux loups au passage. Aucun de nous deux ne lâcher prise mais Innocence avait finit par gagner en m’aplatissant au sol. Nos corps tremblaient de fatigue et nos langues pendaient en dehors de nos gueule.

-Tu...tu te débrouille pas trop mal pour un mioche.

Avait il dit en haletant. On avaient tout les deux souri puis on avaient ri, comme deux louveteaux qui débutaient une longue amitié.
Quand il m'avait enfin lâcher, je l'avais fixé intensément, heureux qu'un loup me considéré autrement que comme un prince.

-Innocence, veux tu être mon rival ?

Ma proposition était puéril je dois bien l'avouer, mais à l'époque elle me tenait à cœur.

-Non.

M'avait répondu Flocon d'Ombre qui ajouta rapidement:

-Ton rival éternelle alors.

Depuis, Innocence et moi étions en concurrence pour la moindre occasion.
Mon père avait demandé, depuis toujours, que tout le monde s’entraîne chaque jour pour le bien de la meute. Cependant, ces pendants ces cours d'apprentissage que Flocon d'Ombre et moi même nous nous mettions à l'épreuve.
Lors des pêches, on essayait d'attraper une plus grosse prise que l'autre. Lorsque l'un de nous deux gagné, il avait le droit d'imposer un ordre à l'autre.
C'est ainsi que nous avions progressé beaucoup plus vite que les loups de notre age, poussé par la rivalité constante. Lors des chasses, l'histoire était la même et parfois, on rajoutait des handicap stupide. Oui en effet, une fois on avait essayé d'attraper un lapin en fermant les yeux, nous guidant que par l'odeur. Ce qui devait arriver arriva. On se percuta de pleins fouet le crâne et on avait eu le droit à une bonne correction de la pars de ma mère car en effet, c'était elle la meneuse de la chasse. Personne ne pouvait l'égaler dans ce domaine surtout pour le pistage.
D'ailleurs, même à l'heure actuel, je ne saurais dire si je tire plus de mon père ou de ma mère. je n'excelle ni dans la chasse ni dans le combat mais je m'en sort plutôt pas mal dans tout les domaine comme Innocence. Mon seul vrai point faible était mon agilité et ma discrétion.
Cela me rappel les cours d'embuscade. J'étais toujours le premier repéré ou coincé dans un passage étroit. Combien de fois Innocence avait profité pour me mordre les fesses lorsque j'étais immobilisé entre deux rochers.
En y repensant, c'était puéril mais cela n’empêchait pas que ce soit les moments les plus heureux de ma vie passé.
Aussi, plusieurs fois on avait été privé de repas pour nos sottises.
En effet, une fois on avait mangé des champignons qui servaient à confectionner des baumes. Notre guérisseuse nous avait dit qu'ils étaient hallucinogènes et il nous avait fallut pas plus pour essayer. Aussi, on avait essayé d'en engloutir le plus possible pour gagner. On a jamais put décider de qui avait en avaler le plus car voila ce qui nous est arrivé.
On croyait qu'on se trouvait dans une mer violette et on voyait les autres loups comme des baleines crapauds. On était allongé sur le sol et on essayé de nager malgré tout en rampant en même temps pour fuir

-Chutttt fais pas de bruit Innocenceeeee...ils vont nous entendreee.

Avais je réussis à dire en essayant d'éviter les bêtes imaginaires.
. Vous imaginez un peu la scène? En y repensant, j'ai un peu honte.
Quand la baleine crapaud ou plutôt la guérisseuse nous avait attrapé, elle nous avait jeté dans la tanière. Pendant toute une journée, on avait cru que nous étions dans le ventre d'une créature.
Qu'est ce qu'on pouvait être idiot parfois. Mais après tout, on peu faire des bêtises quand on est jeune non?
Voila ce que je m'étais dis il y a longtemps, mais en faite j'avais tort.
Ce qui se passa des lunes plus tard me confirma le contraire.

Partie 3:
Escapade, le tunnel, fin de l'Innocence

C'est ainsi que Innocence et moi même passèrent plusieurs lune, toujours cote à cote. D'ailleurs ce fut à cet époque ou on avait débuté nos escapade nocturne. Ne voyant pas le danger, poussé par la soif d’expérience et de découverte, nous avions réussit à feinter la meute pour pouvoir s'échapper chaque nuit. En y repensant, un jour un loup, sûrement un conteur, m'avais dit que notre nom de lune nous reflété. Maintenant que j'y pense, cela me semble plus vrai que jamais.
Ainsi donc, nous deux, les meilleurs amies au monde et rival à temps pleins, sommes aventuré loin de nos terre.
Chaque soir, on se donner un objectif ou des défis plus au moins facile, mais ce qu'on ne savait pas, c'est que cette nuit faillit être notre dernière.
Alors qu'on arpentait un sentier inconnu, Innocence me défia.

-Le premier qui arrive en haut de la colline au pied de l'arbre aura le droit d'imposer un ordre.

-Que le meilleur gagne !

Pleins de fougue, nous nous sommes élancé vers notre objectif. Courant à la même vitesse, on avait commençait à se bousculer et j'avais finis par prendre la tête de la course. Quand j'avais réussit à atteindre le lieux dit, Innocence avait disparut derrière moi. Je m'étais mit à se recherche et très vite je l'avais retrouvé. Il était face à deux autres loups, plus âgées que nous, crocs luisant au clair de lune.

-On à enfin retrouvé le fils des traîtres, notre chef sera heureux qu'on le lui ramène.

Je m'étais interposé, révélant mes crocs aussi.

-Laissez le partir, il n'a rien fait.

L'un des loups ricana en me voyant :

-En plus il y a le prince des Hurleur de l'Aube. Est bien on est chanceux....tuons les !

Innocence et moi même avions prit la fuite, ayant deviné notre infériorité face a ces deux loups expérimenté. Nous avions emprunté un chemin inconnu dans la précipitation et bientôt nous nous sommes retrouvé au bords d'une falaise, la ou la mer fouettait ses parois rocheuses en contre bas.
Prit au piège, ne sachant quoi faire, j'avais dit avant que nos agresseurs arrivent :

-Fuit je vais les retenir.
-Il en est hors de question Kiriac ! Je ne t'abandonnerais pas !
-Innocence, c'est moi qui est gagné tout à l'heure alors saute c'est un ordre !!
-Mais je...
-Tu ne peux refuser ! Si tu brise notre promesse notre amitié n'a plus de sens

Avais je crié sachant que d'un instant à l'autre les loups allaient apparaître.
Je vis alors Innocence prendre de l'élan et sauter, après un regards pleins de tristesse.
L'instant d’après, les ennemis étaient là.

-Ou est le fils des traîtres ? Réponds !

J'avais serrer les crocs, ne voulant pas leur laisser le plaisir de le savoir.

-Il a du filer pour prévenir les autres de sa meute.

Dit l'autre mais son allié pleins de rage lui lança :

-On s'en fou, on prendra le prince en otage, le choix des Hurleurs de l'Aube sera vite fait et au moins on aura le traître.

Avant qu'il est le temps de m'attaquer, j'avais une nouvelle fois prit la fuite. Voulant gagner du temps et peut être trouver un moyen de me débarrasser d'eux.
J'avais filé à toute vitesse mais voilà que l'un d'eux m'avait rattrapé , me faisant tomber au passage en me poussant. J'avais fait des roulé boulé sur quelques mètres mais je m'étais relevé de suite après.

-Tu croyais que tu allais me semer gamin ?

Je m'étais jeté sur lui de toute ma force, malgré que la fatigue commençait à me gagner. Le bruit des mâchoires qui claquaient brisé le silence nocturne, et par chance je pense, j'avais réussit à attraper la jugulaire de mon ennemis. Sans hésitation, je lui avait asséné un coup mortelle puis m'en était éloigné. Le sang, avec le peu de clarté nocturne, paraissait de couleur noir. Bientôt le loup s'effondra au sol et son acolyte était parvenu me retrouver, ne s'entant pas rendu compte sur le moment que j'avais tuer son confrère.

-Aucune trace d'Innocence mais.....comment as tu.........tu va mourir !!!!

Hurla t il et alors, sans me laisser la moindre chance, il se jeta sur moi.
J'avais pu parer quelques une de ses attaques mais sa force et sa dextérité dépasser de loin les miennes. Mais j'avais réussit à protéger mes points vitaux, c'était déjà ça. Vite dépasser par ses attaques, le loup avait réussit à me mordre à l'épaule, au même endroit ou mon pére m'avait mordut autre fois. J'avais compris à cet instant que la morsure de mon géniteur n'était rien comparé à celle que je subissais en cet instant. Mon agresseur ne lâchait pas prise tandis que la douleur devenait de plus en plus intense. C'est alors que je vit plus loin, le tronc d'un petit arbre brisé par le vent. Tel un pic sortant du sol, il pointait vers le ciel. Ne perdant pas plus de temps, je m'étais élancé vers celui ci. Quand j'étais arrivé a sa hauteur, je poussa violemment le loup qui tentait de me tuer contre le pic.
Un craquement sonore se fit entendre, celui de cotes cassé.
Quand je m'étais retourné, le loup derrière moi avait lâché son étreinte mortelle et s'était laissé glissé au sol. Du sang sortait de sa bouche et d'un dernier efforts il réussit a dire :

-Tu vas le payer...


Aprés cela, j'avais sombré dans l'inconscience.
Je ne savait pas encore les conséquences que cette nuit allait engendré, mais le sut bien assez tôt
Ma meute avait finit par me retrouvé, alerté par Innoncence qui avait réussit à les rejoindre.
Le lendemain, mon pére convoqua Innoncence et moi. Tout les troi étions parti vers les terres neutres, à l'abri des autres loups de la meute.
L'ambiance était glaciale, et cela me rappela le jour ou Innocence était devenu un membre à part entiére de la meute.

-Kiriac, Innocence.

Mon pére nous avait fait assoir d'un signe de la tête puis il prit une nouvlle fois la parole.

-Avait vous compris ce que vous avez provoqué la nuit derniére ?
-Nous nous sommes défendus contre deux loups qui voulaient nous tuer.

Avais je répondu sans réfléchir plus loin que le bout de mon museau.

-Imbécile !

Hurla mon père, marquant un temps, laissant le silence rendre place, mais pas pour longtemps.

-Je vais vous dire ce que vous avez fait. Tout d'abords, vous avez délibérément contourné nos veilleurs en pleine nuit puis vous êtes partie sans un adulte. Ensuite vous avez quitté nos terres, celles qui vous protèges.

Il soupira puis continua :

-Savez vous pourquoi ces deux loups voulaient vous tuer ?

J'avais voulu répondre que c'était pour faire du mal à Innocence mais je m'était tut.

-Vous étiez sur leur terre § amener Innocence là bas était comme une provocation à leur égards !

Cette révélation nous avait fait l'effet d'une claque.

-Vous avez tué deux loups sur leur propre terre et qui surveiller leur territoire contre d'éventuel intrus et des traîtres. Vos actes vous peut être provoquer une guerre entre leur meute et la notre !

-Père, c'est moi qui l'est ai tué, tout ceci est de ma faute !

-Qu'importe qui à tué qui ! Si ça aurait été toi qui se balader là bas, ils t'auraient rien fait, mais ta plus grande erreur à été d'amener ton amie là bas.

Il nous faisait dos à présent, l'air déçut :

-L'avenir d'Innocence n'est plus certains, désormais, si on me demande de te remettre à eux je n'aurais pas le choix.

-Mais père !

-Si un sacrifice doit être fait pour éviter une guerre alors nous le ferons. Maintenant alors voir la meute et aider les dans leur tâche.

C'est ainsi que c'est terminé cette conversation. Plus tard, Innocence et moi nous nous étiosn rejoins prêt de la tanière.

-Je suis désolé Kiriac, j'aurais pas du...

-Tais toi donc, cela est entièrement de ma faute.

-Mais non tu le sais ! Si je serais pas un fils de traîtres, de fugitif, tout cela ne se serait pas passé comme ça.

-Oui et on se serais jamais connu

Grognais je.

-Quoi que je fasse, le sort s’abat sur moi.

-Je ne les laisserais pas t'amener.

-Kiriac, tu m'a déjà sauver la vie, tu ne peux pas venir à mon secours a chaque fois. Une guerre est en jeu, il ne faut pas prendre de risque.

-Je trouverais une solution, je te le promet.

-Kiriac, il y a pas d'échappatoire !

Cria Innocence en sanglot.

-Je déteste mes parents, à cause d'eux je porte constamment une épée de Damoclès sur la tête.

-Ne dis pas ça Innocence ! Tes parents s'aimaient malgré leur meute différentes. Malheureusement pour eux, ces deux clans étaient en conflit.

-Oui mais me condamné ainsi pour leur amour ! Je trouve ça égoïste ! Depuis le début je porte leur malédiction.

-Innocence il y a encore de l'espoir !

Je m'étais mit devant lui en affichant un sourire confiant :

-Je briserais ta malédiction, je t'en fait la promesse !

-Mais c'est impossible.

-Si, je m'efforcerais à devenir plus fort chaque jour et je deviendrais le plus grand de tout les alpha. Ainsi, chaque meute me respectera et personne ne te fera plus de mal !

Avais répondu pleins de conviction , ne doutant pas de mes paroles.
Innocence avait alors l'air surpris de voir une tel assurance.

-Mais pourquoi fais tu tout ça pour moi ?

-Parce que tu es mon amie évidement !

Dis je plus sûr que jamais.
Cela avait touché mon amie qui sourit à son tour.
Malheureusement, ce que je ne savais pas, ces que nos heures ensembles étaient compté mais malgré tout, à l'époque, j'avais l'impression que chacun de nos pas étaient les derniers ensemble.

Le lendemain, des loups de la meute qui avait tenté de tuer Innocence et moi même étaient apparut. Tout s'était passé vite et mon père conclut un pacte auquel il s'engager à remettre mon amie à l'autre meute au lever du jour.
Quand tout fut finit, j'avais demandé à Innocence de me suivre vers la ville pas complètement en ruine comme maintenant.

-Tu veux aller ou ?
-Tu va voir

Une fois à la limite de nos terres, la ou des bloc de pierres, des maisons, avaient poussé il y a bien longtemps, je le fit arrêter.

-Tu vois la première maison ?
-Oui
-Il y a un trou à l'intérieur qui mène à un tunnel.
-Ça mène ou ?
-A l'autre bout de la ville, vers le nord. Arrange toi pour faire diversion et fuit par le tunnel.
-Oui mais si je rencontre un bipède dedans ?
-En faite, j'y suis déjà allé avec mon père et il y a personne. Il suffit juste de suivre le fils bleu au sol pour trouver la sortie.
-Kiriac...merci beaucoup...
-Tout ce que je te demande, c'est de rester en vie assez longtemps pour que je deviens un puissant alpha d'accords ? Je sais que tu va devoir encore vivre comme un fugitif pendant des lunes, mais je te promet de te protéger le reste de ta vie.

-Tu es vraiment le meilleur amie que j'aurais pu avoir.

Après cela, le jour J arriva.
Lorsque Innocence fut remit à l'autre meute, non pas sans difficulté, il prit la parole :

-Puis je dire un dernier mot à Kiriac ?

-Oui mais dépêche toi

Mon meilleur amie était venu jusqu'à moi et m'avais murmuré :

-Puisse que j'ai gagné ton défis en sautant de la falaise, je te lance à mon tour un défi : Reste en vie jusqu'à notre prochaine rencontre.

Il s'en alla alors, me lançant un clin d’œil et j'avais réussit à lire dans son regards : à bientôt.

Cela me déchira le cœur et j'avais du partir m'isoler de ma meute.
Je pleurais la perte de mon amie durant la journée entière, jusqu'à ce que mon père apparut :

-Laisse moi.

Lui avais je demandé, avec colère.

-Kiriac calme toi, je voulais te dire quelque chose.

Il s'était assis à coté de moi et après un long silence il me dit :

-On m'a annoncé que ton amie avait réussit à prendre la fuite dans la ville ne ruine. Je sais que tu es pour quelque chose car il a emprunté le tunnel que je t'avais montré.

Je n'avait pas répondu, devinant que la suite serait certainement que des reproches.

-Je suis fière de toi tu sais Kiriac, tu as bien agit.

Cette phrase m'avait quelque peu surpris et réchauffé le cœur.

-Tu sais, pour devenir un bon alpha, il faut savoir protéger ceux qu'on aime sans mettre les autres en danger. Tu as réussit à trouver un solution alors que tout semblait perdu pour ton ami.

Il s'était levé et avant de partir, il m'avait dit :

-Tu ferais un bon alpha.

Partie 4 :

J'étais là le jour ou les Hurleurs de l'Aube se sont éteint

C'était un jour comme les autres, le fraîcheur de l’Hiver s'était amplifié ces temps ci.
Le soleil se couchait déjà et les Hurleurs de l'Aube s’apprêtaient à se regrouper pour la nuit quand soudain, un assombrissement lointain se fit entendre.
Quelque chose siffla au dessus de nous dans une pluie de flammes. Je me rappel qu'a ce moment là, nous avions regardé ces ''choses'' foncer vers nous, comme hypnotisé. Rien de tel ne s'était produit auparavant et seul mon père, l'alpha, avait réagit en hurlant :

-Fuyez !

Sortit de notre torpeur, nous nous sommes tous mit à courir dans la direction opposé des obus. L'un d'entre eux éclata à l'endroit même ou nous nous tenions il y a quelques instants, détruisant tout sur son passage avec un souffle puissant. Dans le regards des Hurleurs de l'Aube, on pouvait y voir la peur. On suivait tous mon père, n'osant regarder derrière nous, la ou les bombardement s'intensifiaient.

-Non n'allait pas par là !

Avait hurler un éclaireur qui devait être posté au Nord mais qui nous avez rejoint.

-Quoi ?

-Les hommes et les bêtes de métal arrivent par là aussi ! Votre compagne essaye de les retenir, elle m'a demandé de vos replier plus au sud.

-Mais au sud on se fait bombarder aussi ! Allons à l'Est !

Ordonna mon géniteur , ignorant le danger que courait ma mère.

-Mais père, vous n'allez pas abandonner...

-Kiriac, ta mère dois déjà être morte à l'heure qu'il est.

Sa réponse m'avait secoué. A l'époque je n'avais pu le croire, je me l'étais refusé.
Je me rappel encore la douleur que cela me faisait intérieurement. Mais l’adrénaline me maintenait dans l'instant présent et je m'étais efforcé de voir une ouverture qui nous permettrais à tous de fuir.
C'est alors que des bêtes métalliques étaient apparut devant nous. L'instant d’après, nous étions tous encerclé et j'avais sentis notre fin arriver.
C'est alors que des flammes et d'éclair vinrent sur nous. J'avais essayé de sauver les miens, mais sans sucés. Une guérisseuse avait reçut un impact et malgré que je l'aidé, ce fut elle qui reçut une balle. Devant moi, était étendu d'innombrable corps de loups, aucun n'ayant réussit à fuir en passant au travers les engins. Les projectiles semblaient tous m'éviter et foncer sur les autres loups.
Puis soudain, je vis mon père foncer vers moi alors qu'un obus s’apprêtait à tomber là ou j'étais. Il m'avait poussé puis tout était devenu sombre. Lui comme moi étions maintenant en l'air, comme de vulgaire morceau de viande. Le monde semblait tourner autour de moi mais je n'avais pu détacher mon regards de celui gris bleu de mon père . Quand nous sommes retomber violemment au sol, les machine métalliques étaient parties vers le nord. J’avais réussis à me relever malgré moi et j'avais marché jusqu'à la silhouette de mon père. Quand j'étais arrivé à sa hauteur, je vis qu'il lui manqué presque la moitié du corps.
J'avais faillit m’effondrer mais voilà que la voie de mon géniteur résonna :

-Je suis désolé Kiriac, je n'ai pas réussis à vous protéger je....

Il avait toussé du sang avant de reprendre péniblement :

-Tu vas devoir continuer ton chemin seul mon fils....j'ai faillit à mon devoir, je te demande pardons...

-Père, non, rester avec moi !

-Je t'en supplie Kiriac, survit et garde en toi la volonté de l'Aube.

-Non ! Ne me laisse pas !

Je m'étais effondré à ses coté, en sanglot.

-Au moins je t'aurais vu une dernière fois...

Puis il sombra, laissant le silence envahir le lieux ou reposé ma meute. Une légére brise de vent m'avait parvenir l'odeur du sang de chacun des membres des Hurleurs de l'Aube ainsi que leur mort . Complètement anéanti, je n'avais pu me relever que le lendemain, après avoir vérifié que personne n'avait survécu. Le spectacle qui se tenais devant moi était des plus horrible, les corbeaux faisaient déjà leur sale besogne et plus rien ne ressemblais à nos terres. J'avais enterré tout les Hurleurs de l'Aube, ne pouvant laisser les humains en faire ce qu'ils veulent. Jamais je n'avais vu une vision de l'horreur aussi parfaitement qu'au moment même ou j'avais du rassembler les miens. Oui, parfois, je n'avait pu récupérer qu'une de leur patte, le reste n'étant que charpie.
Avec les explosions et leur impact, tout le territoire de ma meute avait était souillé par les bipèdes. Ce fut à partir de cet instant , je m'étais sentis étranger à ces terres et pendant des lunes, j'avais parcourut d'autres territoires, ne pouvant supporter de savoir que les miens étaient tous mort ici.
Puis j'étais revenu, même si la douleur dans mon cœur persistait toujours autant.

Oui, ma vie avait eu un début des plus heureux, mais la suite n'avait été que la mort . Malgré tout ce qui s'est passé, je continue toujours a croire que le chemin vers le bonheur et vers la paix est encore possible et que malgré les obstacles qu'on peut croiser, tout n'est qu'une question de choix.
Oui, si j'avais voulus, j'aurais décider de me lancer sur la route de la haine et ne penser qu'a tuer du humains. Mais mon cœur bat encore comme celui des Hurleurs de l'Aube. Je continuerais d'avancer et je protégerais mon prochain . Je veux donner de l'importance à mon présent et laissé mon passé de coté car chaque secondes que je passerais à penser au miens qui sont mort, je perdrais un temps précieux pour sauver des vies.
Oui, je me rapproche de plus en plus des Esobeks car ils forment une meute au grand cœur qui n'hésite pas à aider les autres. Elle me rappel en quelque sorte les Hurleurs de l'Aube dans son état d'esprit et cela me laisse penser que peut être je devrais cesser d'être un solitaire. Mon vai bonheur se trouve en ce moment même chez les Esobeks alors pourquoi pas essayer de trouver ma place parmi eux ? Oui, maintenant, je suis plus convaincu que jamais. Je me sentirais vivant qu’auprès d'eux, qu’auprès d'Elle.