NOM :Plume Rousse
AGE :3 ans.
SEXE : Femelle.
MEUTE :Esobek.
RANG :Guerrière.
AUTRES INFORMATIONS :La moitié de son oreille droite est manquante.

JAUGE : Répartissez 20 points entre les jauges (Pour PV, reprendre les infos de la fiche)
Force :5
Agilité :10
Endurance :5


CARACTÈRE :

Tout débute par une réaction à des évènements différents, chacune est propre à l'individu, cela est défini comme étant le caractère de celui-ci. Le passé ainsi que le présent sont les fils conducteurs de ce comportement. Ne connaissant pas son passé, la crainte et l'incertitude constantes se sont installées chez elle. Cette crainte est présente quand elle rencontre un nouvel être, inconsciemment elle sait qu'elle doit faire attention mais le pourquoi du comment elle l'a oublié. Un traumatisme laisse des séquelles et malgré de nombreux efforts elles seront toujours présentes, pouvant engendrer des réactions brutales et parfois incomprises par celui qui se trouvera avec elle à ce moment là. La dépression prendra ensuite place car même elle ne connait pas les raisons de ses réactions impulsives, mais l'instinct animal qui est en elle la forcera à se relever à chaque fois et à ne pas sombrer dans la folie. Le fait de ne pas se connaitre, de ne pas savoir qui l'on est, pourrait en rendre fou plus d'un, mais la volonté de cette louve qui a fait face au destin pour vivre est plus forte que tout, la seule chose qui pourrait l'arrêter est tout simplement l'incapacité de continuer, la mort.

PHYSIQUE :

Tous disent de ne pas se fier au physique, que le physique est souvent trompeur et pourtant c'est la première chose que le cerveau prend le temps d'analyser. En une fraction de seconde vous vous êtes déjà fait une idée sur la personne sans même le vouloir, en la jugeant par son physique. Son pelage roux pâle montre que ses origines sont diverses et variées, vous n'en verrez que rarement, des loups avec un pelage ressemblant au sien. Défaut ou qualité elle n'a jamais su trancher mais elle sait que ce pelage en lui même lui a valu beaucoup de surnoms, la bâtarde, la sang mêlée, et bien d'autres dont elle ne se souvient plus. Prenant le temps d'observer vous ne pourrez passer à côté de la délicatesse dont font preuves les traits de son visage, le rendant à la fois angélique et unique. L’incompréhension vous gagne cependant quand vous apercevez les nombreuses cicatrices visibles, celle qui est la plus marquante est au niveau de son oreille droite ou la moitié n'est plus là. Comment et qui pourrait bien vouloir du mal à un être qui parait-être aussi innocent ? De par son regard bleuté doté d'une rare et infime expression, elle vous montre que cela est pourtant bien réel et que la vie ne semble pas l'avoir gâtée.

HISTOIRE :

Un ultime effort, celui qui peut vous sauver la vie, celui qui peut faire en sorte que vous finissez vainqueur, celui qui vous rend différent et fier, celui qu'on ne fait qu'une fois. Elle parvient à se relever à dire non au destin, à se battre pour sa vie pour celle qu'elle est, la bâtarde, une sang-mêlé, peu importent ses surnoms elle ne voulait plus renoncer. Les pattes tremblantes elle fixe alors le sol, ce sol qui est si désertique, ce sol sans vie, ce sol même où elle avait vu le jour. Avait-elle bien fait ? Ce choix était-il le bon ? Ou alors aurait-elle dû se laisser mourir ici et abandonner. Soufflant, elle poussait un léger grognement, un grognement qui mélangeait à la fois la peur ainsi que la haine qu'elle pouvait ressentir pour les hommes, eux qui à ses yeux avaient fait autant de mal à leur terre mère, eux qui ne méritaient plus de vivre. Un pas, puis deux, et enfin trois, elle commençait à reprendre le contrôle sur son corps, cette dépouille, cette carcasse qui était la sienne. Petit à petit, elle s'éloignait de cet endroit où elle n'avait trouvé aucune nourriture, ou se dirigeait-elle ? N'importe où, tant que cela était ailleurs et loin d'ici.

Un être à l'air cadavérique se profilait à l'horizon, c'était cette louve qui autre fois était enviée par toutes les autres, elle qui était si belle, elle qui n'avait jamais manqué de rien. Plaquant ses oreilles sur son crâne elle subissait, silencieuse, elle n'avait personne à qui se plaindre, elle était seule désormais. Ce n'était pas de sa faute, elle avait tenté, tenté de se sociabiliser, de faire connaissance avec un autre loup et cela lui avait coûté la moitié de son oreille droite. Toute blessure se referme, qu'elle soit psychologique, ou physique, et toutes allaient lui laisser des cicatrices. C'était son histoire, et non sa faute. Cette phrase trottait dans sa tête, elle devait penser à autre chose qu'à son estomac qui se nouait de plus en plus, de cette fatigue qui l'envahissait, si elle tombait cette fois elle ne se relèverait pas. Ses pattes trainaient, sa queue était basse et garder son équilibre lui demandait des forces, beaucoup de force. Le temps lui aussi était contre elle, la chaleur tapait sur son pelage roux pâle qui était assez épais, sa gorge quant-à elle était asséchée, elle devait trouver de quoi se désaltérer et rapidement.

Elle le voyait, celui qui allait lui permettre de survivre, celui qui était tout pour elle, ce lac, elle venait de le trouver. Tandis qu'elle s'en approchait, elle commençait à douter c'était une ressource essentielle pour la survie de chacun, et ce lac devait appartenir à quelqu'un. Pourtant elle ne revenait pas sur sa décision elle avait besoin de boire et le prix à payer lui importait si peu. Qu'avait-elle à perdre de plus ? Si ce n'était sa vie. Cette vie qui lui avait été offerte, cette vie si dure, parfois elle aurait préféré ne pas être ici. Mais son instinct de survie était plus fort que tout c'est pour cela qu'elle se battait sans même en avoir conscience. Alors qu'elle redressait la tête elle fut frappée par le paysage qui s'offrait à elle et l'envie de faire demi-tour était désormais présente, mais ou irait-elle ? Elle n'avait pas de destination précise et cela aurait été une perte de temps précieux, surtout pour une louve affamée et pour qui il était compté. Finissant de se désaltérer, elle reprenait ensuite sa route s'enfonçant dans ce décors apocalyptique. La peur s'était jointe à la faim de la louve, son odeur devait-être percevable à des kilomètres à la ronde, la peur était pourtant présente chez tous, même chez les plus courageux. Si personne ne la ressentait, comment pourrait-on faire preuve de courage ? Cette peur était à l'origine de tout, des actes les plus héroïques aux plus effroyables.

"Voilà ce dont je me souviens, voilà mon vécu." Elle observait les quelques loups qui étaient présents, ceux qui l'avaient trouvée et ramenée chez eux. Elle leur avait dit le strict minimum, le reste n'était pas vitales. Sachant qu'elle avait beaucoup de chance d'être tombée sur des loups qui ne l'avaient pas dévorée, elle se faisait discrète. Retournant dans son coin elle se permettait de s'évader, de songer. Ce trou noir l'envahissait de plus en plus, et sa mémoire en avait été touchée. Se remémorant la scène maintes fois, elle tentait de savoir ce qui lui était arrivé avant de se retrouver dans ces lieux. La seule chose qui lui revenait était son surnom, la bâtarde, c'était ce seul morceau de son passé qui était resté. Avait-elle eu des petits ? Une famille aimante ? Ou était-elle une solitaire ? Ces questions devenaient oppressantes. Son caractère en avait sûrement été touché ainsi que changé, elle avait perdu sa véritable identité. Une identité se forge avec un passé, un passé bien plus long qu'un voyage, un passé unique et précieux pour tous. Dans un vécu il faut des moments de joie, des moments forts émotionnellement, en avait-elle eu ? Si oui,était-ce possible que sa mémoire redevienne complète avec le temps ? Elle ne pouvait qu'attendre et espérer, cela lui donnait un but quelque part, c'était l'une des seules choses positives de cette odyssée qui était la sienne.